Resident Evil : The Outcast Chronicles
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Resident Evil : The Outcast Chronicles

1998 : Destruction de Raccoon City. 2001 : Affaire Rockfort Island. 2003 : Chute d'Umbrella et avortement du projet T.A.L.O.S. 2009 : Echec du projet Uroboros et mort supposée d'Albert Wesker. 2010? L'histoire reste à écrire...
 
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 Es gibt keine Liebe ohne Hass [Libre]

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MessageSujet: Es gibt keine Liebe ohne Hass [Libre]   Es gibt keine Liebe ohne Hass      [Libre] Icon_minitimeDim 26 Sep - 17:46

[HJ : Oui j'avais envie de mettre un titre en allemand, pour changer un peu]
{Ça c'est pour l'ambiance musicale : https://www.youtube.com/watch?v=7h2Qkvkblfs&feature=related }

Inspiration. Chercher l'inspiration. Le petit déclic qui déclencherait la création d'un beau mensonge appelé roman. L'illumination qui ferait la lumière dans l'obscurité de sa vie. Quelque chose à écrire, vite. La veille un squelette de nouvelle avait fini dans les flammes, les personnages étaient partis en fumée. Il n'en restait rien. Rien. Même pas quelques cendres. Rien. Le Néant. La gueule béante du poêle semblable à une porte s'ouvrant sur l'Enfer voulait plus, toujours plus de papier. Liam était fasciné à chaque fois par ce monstre odieux qui aimait tellement détruire ce que lui avait créé. L'encre et le papier tellement faible face au feu. L'écrivain trouvait une certaine jouissance à voir que tout pouvait disparaître si facilement. Comme Ciaran.

Il marchait tranquillement dans le parc, les cheveux en bataille. Comme à son habitude Liam n'avait pas pris grand soin de sa tenue. Un jean un peu délavé, un vieux t-shirt et un gilet à moitié fermé. Mains dans les poches, les yeux rivés sur le sol, il réfléchissait, cherchait une idée. Il était hors de question de reprendre le même sujet que celui de la nouvelle réduite en cendres. Lorsque son écrit était dévoré par le poêle il était voué à la disparition. Même si il était bon.

Le ciel était d'une couleur grisâtre un peu palote, les nuages menaçaient d'offrir une belle averse dans les dix prochaines minutes. Il y avait donc bien peu de promeneurs dans Hyde Park. Les premières gouttes s'écrasèrent sur le sol. Liam leva les yeux vers le ciel, son regard exprimait un subtil mélange de mélancolie et de rêverie. Avisant un banc non loin de là, protégé par les arbres, l'écrivain s'installa, la tête basse. Il semblait très inspiré par ses chaussures. Prêtant une oreille attentive à la pluie qui s'abattait sur la ville, aux promeneurs qui couraient se mettre à l'abri , Liam regardait à présent devant lui. Sa main chercha nerveusement le carnet et le crayon qui se trouvaient dans la poche de son gilet et commença à griffonner quelques mots illisibles. Mais les gouttes devenaient trop pressantes et le papier les aspirait avec avidité. Peut être pensait-il se protéger ainsi du poêle infernal. Il n'avait rien à craindre de toute façon. Ce carnet avait été offert par Ciaran le jour de l'anniversaire du jeune écrivain.

Liam secoua la tête, il ne voulait pas se souvenir de cet instant. Il rangea le carnet, ses doigts jouant nerveusement avec le crayon. L'atmosphère était rendue lourde par l'averse, l'odeur de la pluie se faisait plus forte. Passant une main dans ses cheveux humides, les ébouriffant, l'écrivain sentit une vague de panique l'envahir. Il ferma les yeux.

Il pleuvait le jour où elle à sauter. Il pleuvait. Comme aujourd'hui. Il pleuvait.


S'adossant au banc, ses doigts se resserrèrent autour du crayon avec tellement de force qu'il se brisa. Un morceau se planta dans sa paume. Il grimaça, non pas parce que cela faisait un peu mal, mais parce qu'il sentait la crise venir. Une bête noire et gluante qui s'accrochaient à ses jambes, se trainait partout avec lui et parfois l'enveloppait totalement. Et au cœur de cette bête se trouvait Ciaran.

Une haine violente secoua les membres trempés de Liam. Il se mordit la lèvre jusqu'au sang pour ne pas hurler à quel point il la haïssait. Le morceau de crayon s'enfonça plus loin dans sa chair alors qu'il serrait le poing. Se faisant violence pour ne pas céder à la bête, il se leva. Marcher. Marcher pour ne pas penser. Pour ne pas penser à la haïr. Même si c'était le cas. Toute son âme maudissait cette lâche qui avait préférée se jeter d'une falaise plutôt que d'avouer. Avouer qu'elle avait fait des erreurs. Avouer. Elle n'avait pas voulu. Il voulait lui crier que tout le monde faisait des erreurs. Qu'il ne lui en voulait pas. Maintenant c'était trop tard.

Trop tard ? Non. Elle disait tout le temps qu'il n'était jamais trop tard. Mais pourquoi alors ? Pourquoi ? Je n'ai pas su la retenir, je suis un incapable. Juste bon à écrire des saloperies que des gens achètent en s'exclamant que c'est génial. J'aurais du mourir à sa place. Incapable. Même incapable de se suicider. Pardon. Pardonne moi.

La pluie se calmait lentement. Les nuages s'écartaient doucement pour laisser passer quelques rayons d'un soleil très pâle. Vidé de toute énergie, Liam se laissa tomber sur un autre banc, pas très éloigné du premier, la tête renversée en arrière. D'un geste sec il arracha le crayon planté dans sa paume ne retenant pas un juron.

Reprenant son carnet et sortant un autre crayon de sa poche, un grand sourire étira ses lèvres. Il venait d'avoir une idée. Une idée lumineuse. Commençant à rédiger quelques lignes, il fredonna en même temps une chanson qu'il adorait.

Liam : - Don't know what's going on
Don't know what were wrong
Feels like a hundred years I
Still can't believe you're gone
So I'll stay up all night
With these bloodshot eyes
While these walls around me with the story of our life.

Plus tranquille maintenant que son esprit était occupé, la porte ouverte par la mauvaise pluie était refermée. Liam savait que le soir venu, plus rien ne pourrait le retenir. Peut être même que ce brouillon disparaitrait dans les flammes. Cela lui importait peu. Son dernier roman publié s'arrachait encore dans les librairies et lui assurait un revenu.

Liam : - I feel so much better
Now that you're gone forever
I tell myself that I don't miss you at all
I'm not lying, denying that I feel so much better now
That you're gone forever.

La bête noire reculait à chaque parole. S'éloignant lentement. Elle allait préparer sa vengeance qui s'abattrait sur l'écrivain en même temps que la nuit. Il se demandait d'ailleurs dans quel bar il se rendrait. A moins qu'un de ses employeurs occasionnels ne fassent appel à lui. Peu lui importait. Il n'aimait pas penser à la nuit.
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Arkadina Braveheart

Arkadina Braveheart


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MessageSujet: Re: Es gibt keine Liebe ohne Hass [Libre]   Es gibt keine Liebe ohne Hass      [Libre] Icon_minitimeLun 27 Sep - 0:23

Formidable, ce jour-ci était son jour de repos. Elle n'était donc pas exploitée ni par Oxford, ni par le capitaine D'Arcy. Sa mission de babysitter était donc en suspend, et elle pouvait donc gambader toute seule dans la ville, pour prendre l'air, sortir de la base, voir du monde... Elle avait donc parcouru la ville, de long en large, s'entassant avec les autres dans le Tube, dans l'odeur désagréable de la sueur et du stress quotidien. Elle avait acheté un sandwich à Soho, avait traversé le quartier chinois. Tandis qu'elle marchait, elle réfléchissait, compulsait mentalement ce qu'elle avait appris au cours de ces dernières semaines. Autant la quantité de travail ingéré pour Oxford était consternante, autant ce qu'elle avait appris auprès de son soi-disant maître, se réduisait au néant. Elle avait appris à tirer dans une cible, à arrêter des gens, à mener un interrogatoire. Pour le commun des mortels, voilà un bien grand enseignement. Mais pas pour Arkadina. Elle ne comprenait pas pourquoi on l'avait placée sous la tutelle de quelqu'un d'aussi prestigieux que le capitaine D'Arcy pour finalement se réduire à aider sa gamine à faire ses devoirs... Elle ignorait si elle devait ou non en parler avec les autorités supérieures.

Ses pas la guidèrent à Hyde Park. Le temps était lourd, elle n'y avait pas vraiment fait attention. Elle était vêtue d'un chemisier blanc, d'un pantalon de costume, et d'une veste en cuir sombre. Elle dégageait sa grâce naturelle, marchant d'un pas décidé, élégante quand bien même elle était en train de manger son sandwich. Elle fendait la foule des passants, comme si elle avait un but, alors qu'elle n'avait rien de différent d'eux. Elle aussi errait. Sauf que son errance prenait un tour plus sec.

Son regard sautait de passants en passants, sans jamais trop s'attarder. Elle scannait les visages, les imprimait dans sa tête, puis les laissait s'échapper de sa mémoire. Elle prenait beaucoup de plaisir à se poser des questions, toute seule, sur les particularités physiques d'anonymes qu'elle avait croisés quelques minutes plus tôt, se trouvant plutôt bonne physionomiste. Elle pensait que ce genre de don lui permettait d'être plus perspicace sur les scènes de crimes, ou plus apte à décrypter les attitudes des gens. Enfin, pour faire court, elle se distrayait et se donnait bonne conscience en songeant que cela pourrait éventuellement lui servir pour l'avenir.

Elle s'arrêta. Le vent se levait. L'air sentait l'eau, aussi étonnant que cette phrase puisse paraître. Un orage allait probablement éclater. Elle se mit à l'abri, près d'un épais chêne, en tout cas pour quelques minutes. Elle en profita pour jeter l'emballage de papier de son sandwich, dans une poubelle. Elle remarqua un homme, assis sur un banc. Son visage lui disait quelque chose avant même qu'elle ne l'ait enregistré quelque part dans sa mémoire. Elle se focalisa sur lui, en restant distante et discrète. Qui était-ce? Il avait en tout cas des réactions étranges. Le regard perdu, il se mit à frémir. Arkadina craignit qu'il ne fasse une crise d'elle ne savait trop quoi. Elle faillit d'ailleurs se lever pour lui demander si tout allait bien. Alors qu'elle esquissait un geste vers lui, il se calma. Il avait quelque chose de planté dans sa main, tandis que la pluie s'abattait sur la terre londonienne. Arkadina ne bougeait pas, immobile au milieu des passants qui eux se réfugiaient en courant. Elle regardait l'inconnu, faisant un effort sur elle pour se souvenir de l'endroit où elle avait déjà pu le croiser. Rien ne lui revenait, alors qu'elle pensait que c'était l'évidence même.

Il se mit à griffonner rapidement sur le carnet. La pluie s'était calmée, mais les nuages étaient toujours aussi menaçants. Arkadina sortit de son abri, et s'approcha doucement, ses talons s'enfonçant dans la terre devenue meuble. Elle ne voulait pas le déranger, arriva à sa hauteur. Elle se pencha.

Arkadina : - Monsieur, excusez-moi, vous ne devriez pas rester ici, les feuilles ne vous protégeront pas longtemps de ce qui est prévu de tomber d'ici peu.

C'est alors qu'elle calcula. Il était Liam Walker, l'écrivain à la tragique histoire, le phénix renaissant de ses cendres. Elle avait lu certains de ses bouquins pendant qu'elle était encore étudiante. Un peu comme une groupie adolescente, le visage de la jeune soviétique s'éclaira.

Arkadina : - Woaw, vous êtes Liam Walker ! Je ne vous avais pas immédiatement reconnu. Je savais que vous étiez à Londres, mais de là à vous croiser un jour... J'ai lu vos policiers pendant mes premières années à Oxford.

Il pleuvait, les cheveux de la jeune femme ruisselaient. C'était presque d'un romantisme Jane Austenesque. Elle lui tendit la main.

Arkadina : - Je m'appelle Arkadina Braveheart. Je suis en stage de formation policière.

Mais... Mais on s'en fout de ta vie, Nina.

Elle rougit.

Arkadina : - C'est un honneur de vous rencontrer, monsieur.
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MessageSujet: Re: Es gibt keine Liebe ohne Hass [Libre]   Es gibt keine Liebe ohne Hass      [Libre] Icon_minitimeLun 27 Sep - 22:44

Un parfum. Des pas. Une voix. Liam redressa son visage ruisselant de pluie vers une ravissante jeune femme qui le dévisageait, elle parlait. Il fit un effort pour se concentrer et l'écouter.

Arkadina : - Monsieur, excusez-moi, vous ne devriez pas rester ici, les feuilles ne vous protégeront pas longtemps de ce qui est prévu de tomber d'ici peu.

Et soudain son visage s'éclaira.

Arkadina : - Woaw, vous êtes Liam Walker ! Je ne vous avais pas immédiatement reconnu. Je savais que vous étiez à Londres, mais de là à vous croiser un jour... J'ai lu vos policiers pendant mes premières années à Oxford.

Liam : - J'en suis ravi mademoiselle.

Arkadina : - Je m'appelle Arkadina Braveheart. Je suis en stage de formation policière.

Liam : - Je me présente tout de même. Liam Walker.

Il se leva et lui serra doucement la main. Son attitude ne laissait rien voir, comme toujours. Une infinie douceur dans le regard, un léger sourire, tout ce qu'il faut pour paraître bien dans sa peau.

Arkadina : - C'est un honneur de vous rencontrer, monsieur.

Liam : - Tout l'honneur est pour moi miss Braveheart. Il est vrai qu'un orage se prépare, ce n'est pas l'idéal pour discuter. J'ose vous proposer de prendre un café.

Un petit sourire. La pluie commençait à s'abattre avec plus de violence, les feuilles des arbres les tenaient à peine à l'abri. Tenant toujours son carnet à la main, le papier prenait l'eau, les pages se collaient les unes aux autres.

Liam : - Ah zut !

Il constata les dégâts avec une petite moue et le rangea dans sa poche. En devenant humides, ses cheveux bouclaient légèrement. Liam ne ressemblait plus à cet être au fond du désespoir que les médias avaient tant aimé photographier. L'écrivain avait appris à ne pas laisser sa souffrance déformer les traits de son visage, sauf pendant ses crises qui restaient assez fréquentes. La pluie l'interrompit dans ses méditations, devenant un véritable déluge.

Liam : - Mademoiselle, loin de moi l'idée de vouloir vous offenser mais je puis décemment pas laisser une de mes lectrices, ainsi, sous les larmes du ciel londonien.

Sans plus de détails, il l'attrapa par le bras, toujours avec un contact très doux et léger, et l'entraina hors du parc détrempé. Liam savait faire preuve de familiarité tout en restant très correct dans ses propos, c'est aussi cela qui faisait son charme. Sa démarche un peu nonchalante s'adapta au pas d'Arkadina, il crut bon de préciser où il l'emmenait.

Liam : - C'est un pub irlandais où je me rends souvent pour écrire, ne craignez pas quelque endroit glauque et peu fréquentable.

Un clin d'œil complice. Depuis son arrivée à Londres, c'était devenu son refuge. Un petit pub tenu par un Irlandais pure souche, haïssant les Anglais de toute son âme et leur vendant de l'alcool en veux-tu en voilà, n'hésitant pas à les rendre ivres. Il était bien plus paternaliste pour ses autres clients, à un tel point que les Britanniques en étaient arrivés à déserter son bar. La principale particularité de ce pub était que les clients un peu fauchés pouvaient payer en jouant un morceau. La musique était la grande passion du tenancier, et quitte à fournir de la bière gratuitement, autant que cela lui régale les oreilles. C'était un pub pour les artistes. Les peintres y laissaient des esquisses et des petites toiles. Liam lui avait dédié une nouvelle.

L'enseigne était discrète, un trèfle à quatre feuilles un peu perdu parmi tout ces néons. Liam ouvrit la porte et la tint à Arkadina, l'invitant à entrer avec un sourire. Un petit corridor, où planait une odeur de havane, décoré des petites toiles chatoyantes représentant la belle terre d'Irlande, qui débouchait sur une salle presque vide. Derrière un comptoir, un homme à la figure joviale riait fort avec un client. Lorsqu'il repéra l'écrivain, son exclamation le fit sourire.

Iollan : - Ah ce cher Liam ! Il est bien accompagné pour une fois ! Mademoiselle, vous êtes drôlement bien tombez dites donc ! Iollan pour vous servir !

Liam : - Arrête de raconter n'importe quoi. C'est une de mes lectrices.

Iollan : - En plus ! Oh oh il va y avoir des jalouses !

Liam retint un éclat de rire et se tourna vers Arkadina .

Liam : - Pardonnez le. La pluie le rend un peu trop bavard.

Interrompant Iollan qui voulait répliquer, il se dirigea vers une table et tira la chaise à la jeune femme.

Liam : - Je prendrai un scotch Iollan. Et pour vous mademoiselle ?

Esquisse un sourire. Sa bête noire était restée dehors sous la pluie. Il remercia intérieurement Arkadina d'être ainsi tombée du ciel.
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