Resident Evil : The Outcast Chronicles
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Resident Evil : The Outcast Chronicles

1998 : Destruction de Raccoon City. 2001 : Affaire Rockfort Island. 2003 : Chute d'Umbrella et avortement du projet T.A.L.O.S. 2009 : Echec du projet Uroboros et mort supposée d'Albert Wesker. 2010? L'histoire reste à écrire...
 
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 Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4.

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Jaina D'Arcy
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MessageSujet: Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4.   Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4. Icon_minitimeDim 25 Avr - 19:12

[J'ouvre ce topic général où vous pourrez poster à la suite, si vous désirez une entrevue avec le capitaine D'Arcy.

C'est un bureau assez spacieux, dont la large baie vitrée donne sur la Tamise. Des étagères supportent des livres, des traités de médecine, de philosophie, des codes pénaux internationaux, elles croulent en réalité, sous les diplômes, les classeurs remplis de papiers, et les feuilles volantes elle-mêmes. Sur les murs, quelques tableaux, des reproductions de Bacon dans l'ombre, et plutôt de Kandinsky dans la lumière. Sur le bureau de bois massif, la même configuration. Un écran de PC tient en équilibre sur un coin, le reste est occupé par de la paperasse, son arme de service est démontée et git sur la surface. La veste d'uniforme de Jaina est posée sur son siège de bureau. Deux fauteuils en cuir lui font face dans le bureau, afin de recevoir d'éventuelles personnes. Sur le mur le plus proche du bureau, un râtelier métallique supporte un fusil d'assaut et un fusil à canon scié.

Frappez avant d'entrer, et si vous ne recevez pas de réponse, patienter devant le bureau. Il y a un distributeur à café pas loin.]
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Max Stranger
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MessageSujet: Re: Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4.   Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4. Icon_minitimeMer 28 Avr - 21:57

Max venait de rentrer à Londres, de retour de sa dernière chasse, lorsqu'il reçut un ordre de mission qui le surprit grandement. Ses supérieurs ne lui enjoignaient rien de moins que d'intégrer le BSAA en tant qu'agent éclaireur! Max reposa le papier. Pourquoi pas, après tout? Entre le milieu où il évoluait, le paranormal, et le monde crée par feu la Corporation, il n'y avait pas vraiment de différence.De chaque côté, les démons et les diables sévissaient!

Le nom de sa responsable lui arracha un grand sourire. En aucun cas, il n'aurait pu espérer revoir son amie dans le cadre britannique! Le nom de Jaina d'Arcy s'étalait sur le papier. Quand l'avait-il vu pour la dernière fois? Max ne parvenait pas à s'en souvenir, mais il se rappelait ce qui s'était passé à Raccoon...

Quatre heures plus tard, après s'être rapidement installé dans la petite chambre tout en longueur mise à sa disposition, il examina rapidement un plan de son nouveau quartier-général. L'endroit était vaste, mais encore en partie inoccupé, les listes d'agents actifs étant encore peu fournies. Stranger avisa le couloir où se trouvaient les chambres, les zones d'entraînement, les quartiers de repos, les bureaux. Il sortit en fermant soigneusement la porte de bois et s'enfonça dans les couloirs de la grande bâtisse.

Après un quart d'heures de tours, détours et retours sur ses pas, il parvint enfin dans le couloir recherché. Nul pour les retrouvailles, il décida de s'offrir un café dans la machine flambant neuve trônant dans le couloir. Une idée lui traversa l'esprit, qui allait par la même occasion lui donner une raison supplémentaire de frapper à la porte. Un gobelet fumant dans chaque main, il toqua doucement au battant où s'étalait le nom de sa camarade.

J'espère qu'elle le prend toujours noir, comme avant...
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Jaina D'Arcy
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MessageSujet: Re: Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4.   Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4. Icon_minitimeMer 28 Avr - 23:44

La jeune femme avait le combiné coincé entre son épaule et son oreille. Pendant qu'elle parlait, elle était en train de compulser des notes, répartissant également ses tâches et s'en sortant admirablement. Elle s'exprimait en un anglais quasi-parfait, avec un débit remarquable. Des années d'expérience, et une facilité avec la langue de Shakespeare innée. Une cigarette se consumait mollement sur son bureau, coincée sur un cendrier qui débordait presque de cendres.

Jaina : - Oui, je suis satisfaite de l'équipement et des locaux. Je n'ai pas encore fait la connaissance de tout le monde, et nous avons des arrivages de nouvelles recrues forts intéressants. ... Hin hin... Oui... Merci, monsieur le directeur. Oui. Je vous en ferais part. ... Non, rien d'anormal ces derniers temps. Oui. Au revoir, monsieur le directeur.

Elle raccrocha, presque sèchement. Avoir pour interlocuteur l'un des pontes de la BSAA n'était pas vraiment sa tasse de thé. Mais bon, comme à chaque fois, elle se pliait au protocole. Elle jeta un regard perplexe à la pile de papiers qui s'amoncelait sur son bureau. Elle extrait les dossiers de ses nouveaux coéquipiers. Les nouvelles affectations. Elle isola le fichier de Roxane Loran de Valois, le rangeant dans un tiroir qu'elle laissa ouvert. Soudain, son regard vairon accrocha sur un dossier avec un en-tête bleu : les éclaireurs, ces agents légers qui s'occupaient de faire le sale boulot, le plus dangereux, finalement, celui de s'infiltrer, de mettre son nez dans la fourmilière, pour vérifier si la reine dormait, alors qu'elle, en tant qu'agent spécial, elle n'avait qu'à donner des grands coups de pieds dedans. Elle admirait ces agents tout en finesse, qui avait la patience de se glisser dans les moindres recoins pour que rien ne leur échappe.

Mais cette fois-ci, elle n'était pas autant sous l'étonnement de voir un agent de ce type intégré à son équipe, que sous l'immense surprise que de voir le nom qui était imprimé sous l'en-tête. Max Stranger. Elle faillit s'en étrangler. L'officier de l'équipe Papa des S.T.A.R.S, l'homme à qui elle avait donné toute sa confiance, qui lui avait sauvé la vie... Au moins... En tout cas un nombre suffisant de fois pour qu'elle lui vout une reconnaissance éternelle, un jeune homme étonnant qui avait vu des choses extraordinaires lors de ses voyages à travers le monde, des choses à peine croyable si elle ne s'était pas elle-même frottée à certaines créatures aberrantes, dans des endroits peu recommandables... Lui qui avait été son seul soutien lors de la disparition d'Alexandre... Ils s'étaient perdus de vue, alors que les évènements s'étaient précipités pour Umbrella, avec la chute en Afrique, l'énervement général en Asie et le désordre Européen. Jaina s'était irrémédiablement sentie attirée par le Vieux Continent... Ses adieux n'étaient donc pas tout à fait définitifs...

On toqua à la porte. Elle plaça rapidement le dossier sur celui de Roxane, tâcha de rassembler les feuilles qui dépassaient sur son bureau.

Jaina : - Entrez.

Visite impromptue, elle n'attendait pas d'inspection, et le directeur semblait pour le moment content de ce qu'elle faisait. Ce qui n'était pas trop dur quand on savait qu'elle avait pris récemment.
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Max Stranger
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MessageSujet: Re: Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4.   Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4. Icon_minitimeJeu 29 Avr - 13:38

Max venait de frapper doucement à la porte du bureau de son amie, entendant vaguement les bribes d'une conversation. Curieusement, il n'entendait que la voix de Jaina, qui n'avait absolument pas changé depuis Raccoon... Max comprit qu'elle était au téléphone en entendant le cliquetis du combiné reposé sur son berceau, avant de sourire. Décidément, il ne pouvait vraiment pas s'empêcher de noter un maximum de détails! C'était probablement la raison pour laquelle il avait choisi le poste d'éclaireur, le plus dangereux de tous.

Seul, obligé de se fondre dans les ténèbres pour survivre, s'interdisant de tuer lorsqu'il le pouvait, afin de ne pas éveiller les soupçons... Max ne savait pas s'il préférait cela où l'infiltration des groupes criminels! D'un côté comme de l'autre, il était hors de question de conserver une moralité sans tache, il leur fallait trahir, mentir, être un félon. Les agents de ce type étaient souvent considérés comme dangereux, tant pour les criminels que pour les organisations luttant contre eux. Personne ne pouvait savoir quand un policier ou assimilé basculerait et deviendrait un criminel à part entière!

Jaina : - Entrez.

Max sourit, imaginant la tête qu'allait faire la jeune femme en le voyant. Les gobelets en équilibre précaire dans la main gauche, il fit jouer la poignée et poussa le battant. Le bureau de Jaina était bourré de papiers, de dossiers, de fiches et de diplômes encadrés. Max se dit alors qu'il pourrait aussi songer à récupérer diplômes et récompenses accumulées avec les années. Pour parfaire l'image du bureau de policier passionné par son travail, une légère fumée émergeait du cendrier posé à côté d'un écran d'ordinateur en équilibre.

Assise bien droite dans son fauteuil, les traits un peu tirés, qui trahissaient un peu trop d'heures supplémentaires, Jaina d'Arcy regardait Max droit dans les yeux, l'air un peu surprise de le voir surgir dans son bureau comme un diable de sa boîte. Le gallois eut un sourire amical, et tendit le gobelet de café à son amie.

Max : -Toujours noir, c'est bien ça?
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Jaina D'Arcy
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MessageSujet: Re: Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4.   Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4. Icon_minitimeJeu 29 Avr - 20:43

La porte s'ouvrit. Elle s'ouvrit sur un homme dont le visage était plus que familier à Jaina. Son regard vairon s'éclaira un instant, trahissant si peu sa joie quand un élan de plaisir intense étreignait son coeur. Max Stranger, le gallois à la main d'acier, son compagnon d'infortune de Raccoon City ! Il n'y avait, aux yeux de la jeune femme, plus de surprises aussi belles, en tout cas pas dans les temps qui courraient. Le jeune homme tenait en équilibre des gobelets remplis d'un liquide fumant. Du café. La jeune franco-russe secoua la tête, comme si elle ne croyait pas à ce que ses yeux voyaient. Pourtant, il était bien là. C'était bien le même. Son sourire s'élargit quand elle repensa à ses diverses aventures, notamment une certaine affaire de glissade devant le bureau du commissaire Irons. Evidemment, il y avait également eu les affrontements où ils avaient échappé in extremis à une mort peu enviable, écrasés sous la grue d'un pick-up, ou lacérés par des tentacules monstrueux...

Elle laissa tomber ce qu'elle avait dans la main, un paquet de feuilles. Bon, peu importe. Elle se précipita un peu maladroitement, manqua de trébucher sur l'alimentation de son ordinateur, et se trouva face à Max.

Jaina : - Max ?!

Max : -Toujours noir, c'est bien ça?

Elle sourit.

Jaina : - Oui, toujours. Avec deux sucres, mais ça, j'en ai.

Elle se pencha, extrait de sous son bureau une petite caisse en carton, qui contenait des objets, parfaitement mal rangés. Elle en sortit une boîte métallique, contenant du sucre, qu'elle posa sur le coin du bureau.

Jaina : - Mon ami... Par tous les Dieux, je viens de voir les dossiers, avec ton nom dessus, et je ne croyais pas cela possible ! Mais c'est bien toi !

Elle se laissait aller à un excès d'enthousiasme, inhabituel chez la jeune femme. Mais elle retrouvait son vieil ami.

Jaina : - Je suis... Tellement heureuse de te voir. Comment vas-tu?
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MessageSujet: Re: Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4.   Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4. Icon_minitimeJeu 29 Avr - 21:16

Jaina avait vraiment l'air abasourdie. A un tel point que l'alimentation fourbement placée de son ordinateur faillit avoir raison de son équilibre lorsqu'elle se rapprocha de Max, comme si elle voyait un mirage.

Jaina : - Max ?!

Max : -Toujours noir, c'est bien ça?

Il put la voir sourire d'un air ravi.

Jaina : - Oui, toujours. Avec deux sucres, mais ça, j'en ai.

Max put alors constater que l'organisation de son amie n'avait rien à envier à la sienne! Lui-même avait eut beaucoup de mal à trouver où ranger (terme utilisé de façon des plus relatives) tout son bazar dans sa chambre. Elle exhiba alors une petite boîte de sucre, l'air toujours surprise de le voir.

Jaina : - Mon ami... Par tous les Dieux, je viens de voir les dossiers,
avec ton nom dessus, et je ne croyais pas cela possible ! Mais c'est
bien toi !

Max caressa rapidement la cicatrice de sa joue gauche en ôtant son chapeau, comme s'il cherchait à se convaincre qu'il était bien celui qu'il prétendait être, qu'il n'était pas devenu une sorte de monstre, corrompu de façon irréversible par le mal qu'il avait tant combattu.

Jaina : - Je suis... Tellement heureuse de te voir. Comment vas-tu?

Max : - Très bien, je dois dire. Il paraît que tu recherches de la main d'oeuvre? Quand j'ai su que tu commandais cette unité, j'ai sauté sur l'occasion! Les amis sont rares, dans notre boulot, et je n'avais pas envie d'en perdre encore une.

En une fraction de seconde, Max revit les visages de tous ceux qu'il avait croisé à Raccoon, ainsi que ses anciens collègues du MI5 et ses rares amis de l'Université. Plus beaucoup ne devaient se souvenir de lui, le gallois un peu renfermé.

Max : - En tout cas, c'est vraiment génial de te revoir!

Dans un geste d'une rare affection pour lui, Max étreignit brièvement son amie, qui, mine de rien, lui avait cruellement manqué depuis Raccoon.

Max : - Quand était-ce, la dernière fois? L'excursion au cimetière, je me trompe?

Second flash. Max vit le mutant émerger de son cercueil, le corps pantelant de son amie évanouie, et lui-même, couvert de sang et de crasse, à demi-mort après leur combat. Puis il revit le visage du bon docteur qui s'était occupé d'eux.
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Jaina D'Arcy
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MessageSujet: Re: Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4.   Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4. Icon_minitimeJeu 29 Avr - 22:53

La jeune femme ne put retenir un éclat de rire, quand Max porta ses mains à son visage, comme si lui-même doutait de sa présence. Il ôta son chapeau, regardant autour de lui. Mais il était inimitable, et ce n'était pas un rêve. Elle passa sa main sur sa nuque, grattant l'arrière de sa tête. En passant, sa main caressa sa peau marquée par ses tatouages, par son code-barre mystérieux. Non, elle non plus n'avait pas changée, malgré l'année qu'elle s'était prise dans la face, évidemment, quelques cicatrices, ses valises sous les yeux... Mais rien d'irréversible. Et, déjà dotée d'un esprit cynique, elle ne pouvait plus trop évoluer en ce sens... En un sens, avoir remporté son procès pour la garde de Joyce, l'avait grandement calmée. Jaina D'Arcy était intègre, immuable capitaine d'une entité de police.

Elle prit le gobelet, remercia son ami, mit les morceaux de sucre, en proposa à Max. Elle remua le liquide avec une cuillère en plastique, puis pris quelques gorgées.

Max : - Très bien, je dois dire. Il paraît que tu recherches de la main d'oeuvre? Quand j'ai su que tu commandais cette unité, j'ai sauté sur l'occasion! Les amis sont rares, dans notre boulot, et je n'avais pas envie d'en perdre encore une.

Jaina sourit, et posa le gobelet sur le rebord du bureau.

Jaina : - Après la panique totale suite à la débandade d'Umbrella, tout s'est un peu précipité...

Elle avait honte. Elle avait été mutée, cela l'arrangeait bien, et elle n'avait jamais contacté son ami britannique. Manque de temps, elle avait été ballotée dans l'Europe, on l'avait briefée rapidement, et parquée dans ce même bureau. Mais qu'à cela n'empêche, elle culpabilisait énormément de ne pas lui avoir laissé un mot, surtout qu'ils devaient ensemble partir en Russie, pour démêler l'affaire Alexandre...

Jaina : - Je suis vraiment désolée, Max, j'aurais dû te tenir au courant. Le commissaire m'a mutée un peu brutalement, et a dissolu mon unité. Je crois que j'ai perdu quelques plumes dans l'affaire, surtout des archives. J'ai réussi à sauver deux ou trois documents, plus ce que j'avais numérisé. Et maintenant, je suis ici, mais je ne fais pas grand chose, à part remplir de la paperasse... Comme d'habitude. Je suis certes à la BSAA... Mais j'ai l'impression qu'on a cherché à m'écarter.

Elle soupira.

Jaina : - Paranoïa classique, je suppose. En tout cas, c'est plaisant de te voir, j'ai besoin de gens de confiance et dont je ne puis douter de la qualité. Je n'ai pas encore rencontré toute l'équipe, juste la Sniper, une certaine Roxane Loran de Valois. Elle me paraît prometteuse, et on ne tarit pas d'éloge à son sujet. Je suis curieuse de la voir en action.

L'étreinte de Max la laissa surprise. Il y avait quelque chose dans ce geste, il y avait ce même secret qu'ils supportaient. Celui d'une certaine partie de leurs vies, passée à combattre ensemble le mal, quitte à s'y enfoncer pour tâcher ensuite de s'échapper, par quelques moyens que cela soit. Il y avait toute l'amitié et la confiance qu'ils se portaient. Il y avait le poids des souvenirs, des morts, des vivants, de ceux qu'ils avaient laissés derrière eux, de leurs fantômes et leurs hantises. Elle respira profondément, le serrant un instant contre elle.

Jaina : - Tu m'as manqué.

A la réplique de Max, son regard s'assombrit légèrement. Elle hocha la tête.

Jaina : - La fameuse exhumation. Avec toutes les questions que cela suppose... Nous nous sommes quittés en plein suspens.

La créature parasite qui les avait attaqués. Le monstre énorme, le pick-up, Max qui la sauvait d'une morte certaine, en la dégageant de la trajectoire d'une lampe halogène lancée à pleine vitesse. La lutte, la folie et l'adrénaline qui avaient couru dans son sang, son coeur qui battait à ses tempes, sa vision, parfaitement limpide... Les coups, les brûlures, l'inconscience. Elle frissonna. Et surtout la conclusion de ce qu'ils avaient vu (mais personne ne les aurait cru, les preuves avaient été détruites à la suite de l'incident, tout simplement parce que le corps du mutant avait implosé. Alair Wakeman l'avait bien soignée, ce qui lui avait permis de rapidement se relever.

Jaina : - J'ai fait quelques recherches - je t'en prie, assied-toi, prends tes aises, fais comme chez toi - sur la Russie. J'ai toujours le projet en tête, et je ne le lâcherai pas, je pense. Mais j'ai l'impression que des sources disparaissent. Le temps presse, et je repars sur des bases vacillantes...

Elle soupira.
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Max Stranger
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MessageSujet: Re: Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4.   Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4. Icon_minitimeVen 30 Avr - 13:42

Jaina : - Je suis vraiment désolée, Max, j'aurais dû te tenir au
courant. Le commissaire m'a mutée un peu brutalement, et a dissolu mon
unité. Je crois que j'ai perdu quelques plumes dans l'affaire, surtout
des archives. J'ai réussi à sauver deux ou trois documents, plus ce que
j'avais numérisé. Et maintenant, je suis ici, mais je ne fais pas grand
chose, à part remplir de la paperasse... Comme d'habitude. Je suis
certes à la BSAA... Mais j'ai l'impression qu'on a cherché à m'écarter.

Max garda le silence une seconde. Il connaissait la sensation d'être mis sur une voie de garage, surtout depuis qu'il avait affronté les Majestic face à face! Son nombre de missions avait chuté après cela, probablement pour lui faire comprendre qu'il ne devait pas essayer de piétiner leurs plate-bandes... C'était bien mal connaître Stranger! Jaina continua sur sa lancée, après un bref soupir.

Jaina
: - Paranoïa classique, je suppose. En tout cas, c'est plaisant de te
voir, j'ai besoin de gens de confiance et dont je ne puis douter de la
qualité. Je n'ai pas encore rencontré toute l'équipe, juste la Sniper,
une certaine Roxane Loran de Valois. Elle me paraît prometteuse, et on
ne tarit pas d'éloge à son sujet. Je suis curieuse de la voir en action.

Max : - Tu n'as pas à t'excuser, j'aurais aussi pu tenter de garder le contact de mon côté... C'est vraiment une sale habitude que j'ai de toujours partir sans rien dire, mais c'est vrai qu'avec tout ce qui s'est passé depuis Raccoon, les choses se sont... comment dire... précipitées!

Il revit la monstrueuse explosion atomique qui avait complètement effacé la ville de la carte, puis les scandales financiers, les uns après les autres, l'effondrement total de Umbrella... Mais de la mort du mal était né un mal plus vicieux encore, avec le bio-terrorisme mondial et les trafics des hideuses créations de la firme. Max avait suivi tout cela sans lever le petit doigt, trop axé sur la chasse des Créatures, jusqu'à son récent ordre de mission.

Après la brève étreinte qui la surprit visiblement, Jaina l'invita à se mettre à son aise. Sans faire de manières, Max s'assit dans un des deux fauteuils neufs face à elle, alors qu'ils se remémoraient leur rocambolesque aventure nocturne au cimetière de Raccoon.

Jaina : - J'ai fait quelques recherches - je t'en prie, assied-toi,
prends tes aises, fais comme chez toi - sur la Russie. J'ai toujours le
projet en tête, et je ne le lâcherai pas, je pense. Mais j'ai
l'impression que des sources disparaissent. Le temps presse, et je
repars sur des bases vacillantes...

Max : - Mmmh... Si une Créature est impliquée, il se pourrait que j'ai quelques informations en stock. Tu te souviens des Majestic XII? Je t'en avais parlé, et j'ai fini par les rencontrer en personne. Tu n'as pas idée de qui il peut s'agir! Bref. Ils m'ont remis, en se faisant un peu prier, la liste des sites connus où se trouvaient les Créatures. Je peux toujours vérifier s'il y en a une à Tunguska, ou s'il en y a eu une.

Mentalement, il repassa les données qu'il avait déjà compulsé dans les caisses de documents. Ceux que lui avaient fournis les Majestic, la Table Ronde, ainsi que ceux qu'il avait ramenés de Roswell. Tunguska y apparaissait comme un site possible, mais sans trop entrer dans les détails.dddddd

Max : - Tu m'as parlé d'une sniper? Je serai curieux de la rencontrer!
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Alair Wakeman
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Alair Wakeman


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MessageSujet: Re: Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4.   Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4. Icon_minitimeVen 30 Avr - 18:55

Alair- Je vais revenir sûrement vers 22 heures ou 23 heures, Alfred. Vous gardez le fort en mon absence. Je vous fait confiance que ma résserve de malt ne descendre peu.

Dit Alair avec un petit sourire. Alfred fit semblant d'être pris d'effroi, mais cela fesait parti de leurs jeux.

Le majordome et sa petite famille s'était installer depuis environ trois mois dans la résidence près du manoir des Wakeman en borbure de Radley. La femme d'Alfred, Carol, aidait son mari pour les tâches domestiques et la cuisine. Le couple avait une enfant de dix ans, du nom de Rose. Cette dernière allait à l'école privé de Radley. D'ordinaire, une famille de domestiques ne pourrait pas envoyer ses enfants à l'école privé, mais Alair payait bien ses gens et payait aussi l'école de la petite. Car après avoir discuter avec elle, il avait découvert un grand potentiel artistique et culturel. En parlant d'argent, Alair avait un très bon coussin. Son père, que dieu ait son âme, avait investi un bon montant d'argent dans les matières premières comme l'or et le pétrole. Il avait acheter des mines d'or et de diaments de par le monde et l'argent entrait à flot. Comme seul descendant de la famille Wakeman, Alair avait tout hérité. Il avait vendu ses actions de la bourse et avait augmenter les conditions de travail de ses employés des mines. Mais pour la plupart du temps, Alair restait dans son manoir depuis la retraite des forces de l'ordre de la ville de Ironrock aux États-Unis.

La grande horloge grand-père du hall sonna la première heure de l'après-midi et Alair aggripa son "trent coat" noir et l'enfila. Alfred lui tendit son chapeau et avec un signe de tête pour le remercier, Alair le cala sur sa tête. Il prit sa sacoche de cuir de médecine qu'un parapluie était attacher sur le dessus en dessous de ses poignées en cuir usées par le temps. Alfred lui tendit sa canne et Alair l'accepta.

Alfred- Je vous souhaite une bonne fin de journée monsieur. On se revoit ce soir.

Alair- On se revoit demain, mon cher Alfred. Car ce soir vous la passer avec votre famille. J'ai cru comprendre que la petite Rose voulait aller manger au nouveau Mcdonald et aller le nouveau film d'animation au cinéma. Si vous voulez bien prendre l'envellope sur la table d'entré qui porte son nom, ce sont des entrées pour le cinéma de Radley et un carte cadeaux pour plusieurs repas à ce restaurant qu'elle a l'air d'apprécier.

Alfred- Moniseur est trop bon avec elle.

Alair- Balivernes. Elle m'a montré son bulletin d'école et elle le mérite amplement.

Alfred- Merci moniseur. Votre Morgan est devant la porte.

Alair- Bon cinéma Alfred.

Alair sorti du manoir et se dirigea vers la superbe Morgan qui servait sa famille depuis de nombreuses années. Elle l'avait même suivi en Amérique. Il ouvrit la portière et s'engouffra du coté chauffeur. Alair déposa sa sacoche et sa canne sur le siège près de lui et mit le contact et l'antique moteur démarra du premier coup. Il mit la première vitesse et la voiture s'engagea dans l'allée du manoir. Alair actionna le lecteur cd (seule ajout qu'il avait permis avec le temps) et selectionna le disque des grands air d'opéra. Les premières notes de "la bohème" s'élevèrent dans la cabine de la voiture et Alair commença à chantonner avec les grandes voix d'hier. En s'engagea sur la route M1 qui le menait directement à Londres où se déroulait son entretien pour former de nouveaux infirmiers de premières lignes pour une nouvelle organisation du nom de BSAA, il pensa à ses collègues qu'il n'avait pas revu depuis presque dix ans. Les yeux se remplir pleins d'eau à la pensée de ses amies.

Ils ont été comptabiliser dans les morts de l'explosion de la centrale nucléaire. Tu le sais bien. Tu aurais fait parti des morts si le département de police de Ironrock ne t'avait pas fait venir pratiquer deux autopsie à 43 kilomètres de Raccoon City.

Sur les grandes voix d'opéra, Alair repensa au différent événement qu'il avait vécu avec ses jeunes amies des S.T.A.R.S. Lors de son premier entretien avec le chef Richardson, Jaina s'était d.signer comme son guide pour l'aider dans les couloirs sans fin du commissariat de Raccoon. Alair avait noté, avec son expertise médical, que Jaina avait des raideurs musculaires. Comme il voyait que c'était une jeune femme forte qui ne laissait pas paraître ses problèmes, Alair lui avait parler dans la langue de Molière pour que les oreilles indiscrètes ne les comprennent pas leurs discussions de médecin à patiente. Comme il était en avance pour son rendez-vous, ils s'intallèrent pour le thé. C'est alors qu'il a fait connaissance avec un de ses compatriote de la terre mère, Max. Ce dernier avait un grave torticolis et Alair lui avait remis la tête dans le bon sens. C'est à ce moment que naquit une belle amitié entre ce drôle de trio.

La neuvième shymphonie de Beethoven se mit à résonner et qu'un autre souvenir refit surface. C'était la nuit et Alair venait de finir son travail sur un pauvre type haché menu. Il serrait ses outils de désinfection quand la voix paniquer de Max vint du corridor. Alair avait ouvert la porte et devant lui se présenta Max en piètre état transportant une Jaina inconsiente et salement amochée. Devant la gravité de ses deux cas, il avait fait appel à son ami et collègue de l'hôpital de Raccoon, le docteur Thompson.

Lui aussi est parti en même temps que les autres lors de la tragédie...

Pensa Alair au sujet du brillant chirugien qui l'avait aider à remettre sur pieds les deux agents des S.T.A.R.S. Lorsque son collègue fut parti, ses deux amis lui firent part de certains de leurs secrets sur leurs passé. Alair, qui ne portait déjà pas Umbrella dans son coeur à l'époque, fut dégouter devant le traitement qu'ils ont fait subir à la jeune française. Il fut estomaquer devant les progrès fait par la science devant le bras de Max. Mais il avait jurer devant le secret professionnel de ne pas divulger leurs secrets et Alair allait emmener ses confidences dans la tombe. Il avait aussi la scène du carnage à l'hôpital. Max, Jaina, Olivier, deux civils et lui-même avient dû se frayer un chemin vers les sous-sol de l'établissement pour s'enfuir d'une contagion massive de virus-t. C'est quand ces même souss-sol qu'ils avaient dû affronter un Tyran. C'était le nom inscrit sur les écrans. Devant l'avalanche de balles que ses collègues avaient tirer dans sa direction sans l'afflaiblir et devant sa piètre arme (une canne-épée qui avait fait ses preuves pendant leurs fuite), Alair avait laisser son esprit calculateur fouiller dans les dossiers à la recherche d'une solution. Dans un dossier, il trouva les doses de calments pour tenir endormi le monstre. Il avisa deux grosses seringues et les remplit de la doubles doses de calements prescripts. Avec courage, il s'était jeter sur le Tyran vers son coeur externe et y planta ses deux seringues. Le monstre l'envoya valser à l'autre bout de la pièce et Alair s'était évanoui sous la puissance du choc. Ensuite il se réveilla devant le regards pleins de sollicitude de ses amis. Son plan avait bien marcher et ses amis avaient pu achever le Tyran sonner par la doses massives de calments. Mais ils s'en sortait avec trois côtes casser. Il avait eu de la chance. Si sa mémoire est bonne, Jaina aussi avait été blessée par un tir ennemi. Max et lui s'était mis à faire des farces devant la tendance de Max à faire sauter les extincteurs et les bouteilles d'oxygènes avec son arme de poing...

Plonger dans ses souvenirs, il se gara dans le stationnement de l'immeuble qui abritait le siège de BSAA de Londres. Il sorti de sa Morgan et se dirigea vers l'entrée principale. Il fut examiner sous toutes ses coutures, mais bizarrement les gardes ne détect`rent pas sa canne-épée. Il put se rendre au bureau de capitaine que l'officier de garde lui avait référer.

Sûrement encore un macho plein d'hormones. J'espère qui sera pas comme le capitaine de l'équipe SWAT de Ironrock. Un pauvre type qui cryait qu'avoir des supers grosses armes fesait de lui un capiataine América.

Il était 4 heures et demi tapant. Alair serra sa montre à gousset et toqua à la porte indiquer par l'officier de l'entrée comme étant celui du capitaine qui allait lui expliquer le travail de formation qu'il devrait faire.

H.R. Je crois que c'est une bonne entrée en matière pour faire introduire Alair dans votre nouveau forum. Ce serait drôle que vous ne sauraient pas que c'est le Docteur Wakeman de l'autre côté de la porte. Il vous croit mort lors de l'incident. Jaina pourrait juste savoir qu'un nouvel instructeur en médecine allait arriver et que son supérieur l'avait laisser dans le brouillard...
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MessageSujet: Re: Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4.   Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4. Icon_minitimeSam 1 Mai - 15:41

Jaina hocha la tête, préoccupée.

Max : - Tu n'as pas à t'excuser, j'aurais aussi pu tenter de garder le contact de mon côté... C'est vraiment une sale habitude que j'ai de toujours partir sans rien dire, mais c'est vrai qu'avec tout ce qui s'est passé depuis Raccoon, les choses se sont... comment dire... précipitées!

Ses pensées allèrent immédiatement à Raccoon. A cette ville qui l'avait gardée sous son emprise pendant si longtemps. Qui l'avait rongée de l'intérieur, qui l'avait vue partir, puis revenir, comme irrémédiablement attirée, fascinée par la ville. Comme un criminel revient sur les lieux du crime. Elle s'était battue, bec et ongle, avait fait quelques pas en avant dans sa croisade, et surtout elle avait stagné, reculé, fait des recherches pour rien... Comme tout un chacun, elle pensait aux victimes. A tous ces gens qu'elle avait connus, sa secrétaire, les recrues qu'elle avait formées, les enseignants qu'elle avait côtoyés, tous ces gens dont les noms lui échappaient, mais dont elle avait enregistré le visage dans le palais de sa mémoire, et qui n'étaient plus que poussière. Les jeunes flics, les lieutenants, les obséquieux du commissariat, quand bien même... Ils étaient probablement morts. Et tous les anonymes, tous ces gens abstraits qui faisaient la population de Raccoon, qui pouvait se targuer d'être ressorti indemne de l'explosion de 5 kilotonnes ? Elle eut un léger pincement au coeur en pensant à Anna Watson, la jeune recrue des S.T.A.R.S qu'elle avait partiellement pris sous son aile, quelques temps auparavant. Etait-elle vivante, morte? Ca non plus, Jaina n'avait pas cherché à le savoir... Peut-être parce que finalement, elle ne voulait pas avoir de réponses.

Elle-même avait eu un coup de chance. Elle n'était pas à Raccoon le jour de l'incident. Elle était à Los Angeles avec Joyce, pour découvrir Hollywood... Enfin, plutôt pour se promener sur Sunset Bvd l'après-midi, et la nuit tenter d'infiltrer de vieilles archives du FBI camouflées dans une bibliothèque municipale.

Max : - Mmmh... Si une Créature est impliquée, il se pourrait que j'ai quelques informations en stock. Tu te souviens des Majestic XII? Je t'en avais parlé, et j'ai fini par les rencontrer en personne. Tu n'as pas idée de qui il peut s'agir! Bref. Ils m'ont remis, en se faisant un peu prier, la liste des sites connus où se trouvaient les Créatures. Je peux toujours vérifier s'il y en a une à Tunguska, ou s'il en y a eu une.

Jaina sourit, retrouvant l'enthousiasme légendaire de son ami. Finalement rien n'avait changé. Elle hocha la tête.

Jaina : - C'est un bâtiment abandonné qui servait à l'armée Rouge pour entreposer des munitions. Mais évidemment, les apparences sont trompeuses. Je me demande ce qu'ils peuvent bien y cacher. Donc attendons nous au pire de la part d'Umbrella, ou de ce qu'il en reste... Surtout avec la grosse débâcle après la chute d'Umbrella. Qu'est-ce qui a pu s'y développer... D'après les relevés thermiques que j'ai réussi à acquérir, il y a de l'activité, malgré la pancarte "désaffecté" sur la porte de l'entrepôt. Et pas des moindres. Je n'ai pas trop relevé d'anomalies, j'attends l'étude magnétique de la zone. Si tu as d'autres informations, elles seront précieuses.

Elle alluma une cigarette et entrouvrit la fenêtre pour faire s'évacuer la fumée.

Jaina : - Si tu es toujours partant pour y aller, je pense que je vais pouvoir verrouiller une semaine de mon emploi du temps... Mais il me faudrait un remplaçant.

Elle chassa les cendres de sa cigarette.

Jaina : - Mais je ne sais pas combien de temps ça va prendre... Si nous partons à plusieurs, juste toi et moi, ou si...

Quelqu'un toqua à la porte. Jaina fronça les sourcils et consulta le cadran de sa montre. 16h30. Elle leva les yeux vers son tableau d'affichage en liège, où elle avait punaisé son emploi du temps et ses différents rendez-vous. Ah oui, elle devait rencontrer le nouveau médecin de l'équipe. Elle n'avait pas reçu le dossier en personne, puisque le dénommé William Cristein s'était désisté à la dernière seconde (en fait, il avait été transféré à une autre unité de la BSAA, préférant le climat de la Floride au fog anglais). Et donc, c'était la surprise, elle ne s'attendait à rien de particulier, et avait presque oublié le rendez-vous.

Jaina : - Excusez-moi, Max, une nouvelle recrue.

Elle se dirigea vers la porte, et l'ouvrit. Elle cligna des yeux et entrouvrit les lèvres, surprise. Cette silhouette de petite taille, cette élégance britannique, ce léger sourire...

Jaina : - Alair? Alair Wakeman?

Elle était abasourdie. Elle fit un pas en arrière, et invita Max à se rapprocher. Elle ouvrit plus grand la porte.

Jaina : - Vous vous êtes concertés ou bien?

Elle regardait tour à tour les deux agents, ses deux amis, des acteurs de son passé qui se retrouvaient par le plus pur des hasards réunis...

Jaina : - Entrez, docteur, je vous en prie.

Elle referma la porte et désigna la chaise à Alair.

Jaina : - Qu'est-ce que vous faites ici?
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MessageSujet: Re: Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4.   Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4. Icon_minitimeSam 1 Mai - 17:39

Max : - Mmmh... Si une Créature est impliquée, il se pourrait que j'ai
quelques informations en stock. Tu te souviens des Majestic XII? Je
t'en avais parlé, et j'ai fini par les rencontrer en personne. Tu n'as
pas idée de qui il peut s'agir! Bref. Ils m'ont remis, en se faisant un
peu prier, la liste des sites connus où se trouvaient les Créatures. Je
peux toujours vérifier s'il y en a une à Tunguska, ou s'il en y a eu
une.

Pensif, Max se remémora son unique passage dans la région, très court mais pas assez pour ne pas remarquer quelques gros camions et une série de barrières électrifiées. quelqu'un avait quelque chose à y cacher, c'était clair!

Jaina : - C'est un bâtiment abandonné qui servait à l'armée Rouge pour
entreposer des munitions. Mais évidemment, les apparences sont
trompeuses. Je me demande ce qu'ils peuvent bien y cacher. Donc
attendons nous au pire de la part d'Umbrella, ou de ce qu'il en
reste... Surtout avec la grosse débâcle après la chute d'Umbrella.
Qu'est-ce qui a pu s'y développer... D'après les relevés thermiques que
j'ai réussi à acquérir, il y a de l'activité, malgré la pancarte
"désaffecté" sur la porte de l'entrepôt. Et pas des moindres. Je n'ai
pas trop relevé d'anomalies, j'attends l'étude magnétique de la zone.
Si tu as d'autres informations, elles seront précieuses.

Max : - Pas de problème, je connais quelques types dans le coin qui ont l'habitude d'emmener les touristes sur les lieux en hélico, ils survolent assez souvent la zone, et se méfient des types qui occupent l'endroit.

Sergueï, Vlad, Anton, et un autre qui, curieusement, se faisait appeler Arthur... Max n'avait jamais compris s'il s'agissait d'un pseudonyme, d'une blague ou s'il s'agissait vraiment de son nom. En tout cas, les quatre possédaient une petite entreprise à Vanavaras, pas loin du site du crash. Ils les y conduiraient sans problème.

Jaina : - Si tu es toujours partant pour y aller, je pense que je vais
pouvoir verrouiller une semaine de mon emploi du temps... Mais il me
faudrait un remplaçant.

Max vit son amie secouer un peu sa cigarette, d'un geste qui lui parut un peu indécis.

Jaina : - Mais je ne sais pas combien de temps ça va prendre... Si nous partons à plusieurs, juste toi et moi, ou si...

Max : - Ou si on met quelqu'un d'autre dans la confidence? Je comprends que ça puisse t'embêter... Ce voyage serait quand même quelque chose de personnel, non seulement parce qu'on risque de faire quelques entorses à la loi en s'infiltrant sur cette base, mais aussi à cause de ce qu'on va aller y chercher.

Il repensa aux trop rares personnes de confiance qui tangentaient son milieu. A l'exception de ses ex-collègues de Raccoon, Max n'en voyait aucun, surtout pas les hommes de la Table Ronde, de véritable dingues de la gâchette pour qui foncer dans le tas en hurlant était une stratégie... Un petit bruit à la porte lui fit tourner la tête.

Jaina : - Excuse-moi, Max, une nouvelle recrue.

Max en profita pour lamper les dernières gouttes de l'immonde café issu de la machine du couloir. Il se jura avec une grimace de ramener son propre Robusta dès le lendemain.

Jaina : - Alair? Alair Wakeman?

Max se figea. La silhouette impeccable et le visage amical ne pouvaient laisser aucun doute: c'était bien le maître-médecin qui les avait rafistolé après leur aventure au cimetière! Jaina se tourna vers Max, abasourdie.

Jaina : - Vous vous êtes concertés ou bien?

Max : - En parlant de hasards fous!

Jaina : - Entrez, docteur, je vous en prie.

Max resta muet de stupéfaction pendant un instant. Jamais il n'aurait pu croire revoir son compatriote, encore moins au sein du BSAA!

Jaina : - Qu'est-ce que vous faites ici?

Max : - Docteur? C'est bien vous?
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MessageSujet: Re: Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4.   Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4. Icon_minitimeDim 2 Mai - 4:31

Alair était debout devant la porte à attendre que quelqu'un vienne lui ouvrir pour son entretien avec le capitaine de la division BSAA. La porte s'ouvrit d'un mouvement lent hésitant. Alair baissa les yeux vers le devant de sa veste pour en ajuster sa veste. Il leva les yeux regarda les jambes de la personne qui venait d'ouvrir la porte du capitaine. Le premier réflexe que le vieux docteur britannique fut de penser en voyant la courbe des hanches de la jeune femme fut que c'était la secrétaire du responsable de l'unité de la BSAA de Londres qui lui ouvrait la porte. Il passa rapidement à la figure de cette dernière pour la remercier d'ouvrir la porte et de lui prier de l'annoncer au capitaine qui voulait le voir. Comme à son habitude, il fit un petit sourire pour mettre cette jeune femme en confiance et ouvrit la bouche pour parler. Mais se sont les yeux de cette jeune femme qui lui coupa son élan. Il ne connaissait qu'une personne qui avait ces yeux. Un oeil brun et l'autre bleu presque blanc. Un regard vairon d'une telle intensité. Hésitant, il passa de ses cheveux bruns taillés courts aux reflets blonds à la struture de son visage. Pareil à son souvenir d'une jeune femme qu'il avait connu dans la défunte ville de Raccoon.

Non, mais je rêve. J'ai bien consulter la liste des gens disparus pendant la tragédie et j'ai bien vu son nom. Mon dieu, faîte que c'est elle....

Devant lui, l'appariton d'un passée pas si lointain semblait aussi surprise que lui. Alair pensa que normalement, une hallucination ne devrait pas ouvrir un porte et ne pas le regarder avec sûrement la même expression que lui-même devait afficher. Ni le reconnaître et l'appeler par son nom.

Jaina- Alair? Alair Wakeman?

Alair souri de plus belle, car le choc initiale lui avait donnait l'air d'un poisson sorti de l'eau et qui cherchait à respirer.

Alair- Je n'en connais pas d'autre qui porte un si beau nom. Je suis plus que heureux de vous revoir Jaina.

Et il rajouta en français avec son léger accent britannique.

Alair- Je suis bien heureux savoir que vous en êtes sortie ma chère. Une jeune femme avec autant de ressources que vous...

La jeune femme, sous le choc, recula d'un pas et fit signe à une autre personne présente de venir. Elle ouvrit la porte en grand et Alair remarqua un homme. Homme qui lui aussi devrait reposer en paix. Le jeune homme avait une apparence de déterrer qui venait de sortir de son cercueil pour faire une ballade en ville dans ses habits impéccable.

Un autre fantôme de mon passé. Mon compatriote de la terre mère. Lui aussi vivant!

Jaina- Vous vous êtes concertés ou bien?

Max- En parlant de hasards fous!

Jaina- Entrez, docteur, je vous en prie.

Alair- Je vous remercie Jaina.

Alair entra dans le bureau et passa devant Max. Ce dernier avait les yeux grands ouvert, curieux devant la précense du vieux médecin dans le bureau de la jeune française. Il déposa sa sacoche au sol et Alair, dans un élan de pur bonheur, serra Jaina dans ses bras. C'était plutôt rare que ce vieux britannique laissait ses émotions prendre le pas sur son sel-control typiquement anglais, mais il ne pouvait pas s'en empêcher juste pour être sur de ne pas rêver. Après avoir fait son accolade et d'avoir la preuve physique de ne pas avoir affaire avec une hallucination, il se sépara de Jaina et lui souri timidement.

Alair- Je m'excuse pour mon comportement un peu excessif, mais je voulais être sûr de ne pas me rêver. Et si c'est le cas, je ne voudrais plus me réveiller.

Jaina - Qu'est-ce que vous faites ici?

Max- Docteur? C'est bien vous?

Alair regarda ses deux collègues d'une vie passée et répondit en premier à Max. Il tendit sa main à Max et lui serra avec joie. Il dit dans un soupir.

Alair- Oui Maximilien, c'est bien moi. Si je peux me permettre, j'allais vous poser la même question.

Il se tourna vers Jaina et dans un sourire désarment, il répondit.

Alair- Vous devriez bien le savoir capitaine. C'est votre bureau qui m'a prier de venir former vos infirmiers de campagnes et d'être votre médecin résident. En premier, je voulais refuser, mais comme vous me connaissez, je ne suis pas le genre de personne qui s'enferme dans son manoir et attendre que la grande faucheuse vienne le chercher. Je crois que c'est la meilleure décision que j'ai prise, car j'ai retrouver des amis que je croyais avoir perdu à jamais. J'ai dû me débrouiller tout seul pour trouver votre bureau, capitaine, car je n'ai pas trouver de guide comme à ma dernière visite. Si ça ne dérange pas, on pourrait s'asseoir pour continuer notre conversation.

Alair, comme tout gentlemen qui se respecte, attendit que Jaina prenne place à son bureau pour s'asseoir à son tour.

Alair- Je suis si heureux de vous voir mes amis. Je vous croyais au milieu de la tragédie de Raccoon. Je n'étais pas présent dans la ville, car je ne serais pas ici avec vous. J'étais en train de faire une autopsie à Ironrock quand les autorités ont mis la ville en quarantaine. J'ai bien essayer d'aller aider nos collègues, mais les gardes n'ont pas voulu entendre mes arguments et m'ont refuser l'accès à la ville. Je n'ai pu voir vos noms sur la liste des gens qui étaient porter marquants après l'explosion. J'ai continuer à travailler avec les services de la police de Ironrock. Mais comme tous mes véritables amis n'étaient plus présent et que les forces de l'ordres de Ironrock n'étaient que des amateurs qui ne valait pas un clou, je m'ennuyais comme ce n'était pas permis. Il y a envrion six mois, après la mort de mère, je me suis décider de revenir dans ma patrie prendre un peu de repos au domaine familiale. Mais je commençais à tourner en rond comme un lion en cage, car je n'avais que mes visites à des patients près du manoir et dans un centre de personnes âgés. Si je peux me permettre, certaines dames sont encore très vertes pour leurs âge et elles me fesaient des propositons indécentes. Enfin passons ces détails. Mais parler moi de vous mes amis.

Alair se tourna vers l'horloge murale. Celle-ci marquait cinq heures. Il se pencha pour prendre sa sacoche et l'ouvrit pour en sortir son éternel thermos et son contenant en buiscuits. Il regarda ses collègues et avec un sourire malicieux.

Alair- Je vous sers une petite tasse? Je pari que vous n'avez pas eu de tasse de thé décente depuis notre dernière rencontre.
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MessageSujet: Re: Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4.   Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4. Icon_minitimeDim 2 Mai - 19:22

En quelques secondes, Jaina venait de faire un bond en arrière, dans une autre époque, dans une autre vie. Une vie où elle était officier des S.T.A.R.S., où elle avait quelques années de moins, des idéaux en plus, la fougue de la jeunesse dans ses veines. Ses visages si familiers, semblaient appartenir à une existence autre que la sienne, à un vieux film qu'elle aurait retrouvé et revisionné. Il y avait de l'émotion, quelque chose de fort, qu'elle n'était pas habituée à ressentir. Un bouleversement. Elle était heureuse de revoir ses amis. Comme si finalement, elle était "back home", cette fameuse expression dont elle ne parvenait pas à trouver la traduction en français. Finalement, il n'y avait pas un endroit où elle se sentait mieux qu'à un autre, plus à sa place. Non, elle n'était à sa place qu'en la compagnie de ses amis, des gens à qui elle accordait une pleine confiance.

Elle qui n'avait connu qu'une famille détruite et ensanglantée par Umbrella, dont le seul survivant ait été son frère, obligé de remplir le rôle de père également, elle dont le première souvenir conscient avait été celui de la terre molle d'Astaffort, le jour de l'enterrement de ses parents, elle se sentait bien avec eux, avec ses frères de substitutions. Jusqu'à aujourd'hui, elle ne l'avait jamais admis, elle ne l'avait jamais remarqué, en réalité. Il lui aura fallut cette rencontre hasardeuse avec ces deux hommes pour se rendre compte que oui, elle ne pouvait pas, elle ne pouvait plus, survivre seule. Elle n'aimait pas reconnaître ses faiblesses humaines, se savoir compatissante, capable d'émotions... Mais finalement, elle n'avait pas le choix.

L'étreinte même du britannique, semblable à celle de Max, la bouleversa de nouveau. Elle répondit à son étreinte, émue. Il y avait quelque chose qui montrait que eux ne s'étaient jamais posé de questions sur Jaina. Que leur confiance était sincère, qu'ils étaient simplement heureux de la revoir, comme elle était heureuse de les revoir. Elle en avait connu des lèches cul qui profitait de la moindre pitié du capitaine D'Arcy et qui se barrait dès que le vent tournait. C'est pourquoi elle se méfiait de tout le monde.

Alair- Je m'excuse pour mon comportement un peu excessif, mais je voulais être sûr de ne pas me rêver. Et si c'est le cas, je ne voudrais plus me réveiller.

Jaina sourit, sincèrement.

Jaina : - Vous n'avez pas à vous excuser, cher docteur. Et non, vous ne rêvez pas. J'ai eu la même réaction quand j'ai revu Max. Ce que je ressens... Enfin... Vous revoir... C'est indescriptible.

Elle était littéralement en joie. Fort peu habituée à cette émotion, elle avait du mal à se gérer.

Alair lui expliqua sa venue par ici. Elle hocha la tête.

Jaina : - A la base, je devais recevoir un autre médecin résident. Il a été affecté à une autre unité.

Elle sourit au britannique.

Jaina : - Mais je vous préviens, il semble qu'aujourd'hui, nous soyons dans l'obligation de nous montrer plus mobiles. Nous sommes membres d'une même équipe, et nous nous déplaçons tous ensemble sur le terrain, en général...

Elle s'assit, et Alair l'imita. Elle souriait un peu béatement. Le médecin reprit la parole.

Alair- Je suis si heureux de vous voir mes amis. Je vous croyais au milieu de la tragédie de Raccoon. Je n'étais pas présent dans la ville, car je ne serais pas ici avec vous. J'étais en train de faire une autopsie à Ironrock quand les autorités ont mis la ville en quarantaine. J'ai bien essayer d'aller aider nos collègues, mais les gardes n'ont pas voulu entendre mes arguments et m'ont refuser l'accès à la ville. Je n'ai pu voir vos noms sur la liste des gens qui étaient porter marquants après l'explosion. J'ai continuer à travailler avec les services de la police de Ironrock. Mais comme tous mes véritables amis n'étaient plus présent et que les forces de l'ordres de Ironrock n'étaient que des amateurs qui ne valait pas un clou, je m'ennuyais comme ce n'était pas permis. Il y a envrion six mois, après la mort de mère, je me suis décider de revenir dans ma patrie prendre un peu de repos au domaine familiale. Mais je commençais à tourner en rond comme un lion en cage, car je n'avais que mes visites à des patients près du manoir et dans un centre de personnes âgés. Si je peux me permettre, certaines dames sont encore très vertes pour leurs âge et elles me fesaient des propositons indécentes. Enfin passons ces détails. Mais parler moi de vous mes amis.

Jaina - En réalité, je n'étais pas non plus sur les lieux. J'étais avec ma fille, je l'avais emmenée à Los Angeles pour qu'elle s'amuse un peu, découvrir Hollywood, etc... Et en fait, j'ai cherché à infiltrer une base de données du FBI pour recueuillir quelques informations. Après la dissolution de mon unité, j'ai été trimballée un peu partout en Europe, dans des services de police aléatoires, et finalement j'ai intégré le BSAA. Je n'ai pas grand chose à raconter, à part que je suis toujours sur les traces de mon frère... Et que je doute que l'on m'ait demandé d'intégrer ce poste sans arrière pensée...

Quand il leur demanda s'ils désiraient prendre le thé, le sourire de la jeune femme s'élargit. Elle avait eu d'excellents souvenirs, et ceux qui la marquaient le plus étaient souvent associés à une sensation, en l'occurence l'odeur du thé anglais d'Alair flottait encore dans ses narines. Comme une gamine à Noël, Jaina eut un sourire exalté en hochant la tête.

Jaina : - Cher docteur, cela fait si longtemps que je m'étais jurée de ne plus toucher à une seule goutte de thé de mon existence !

Elle marqua une pause.

Jaina : - Bon, je suppose que je n'ai pas besoin de vous expliquer ce que vous allez devoir accomplir ici, sous mon égide implacable?
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MessageSujet: Re: Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4.   Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4. Icon_minitimeDim 2 Mai - 19:48

Max devait avoir l'air vraiment bête, avec les yeux grands ouverts, et l'impression de voir un spectre du passé. Et pourtant si! L'homme qui se tenait à côté de lui, l'archétype même du britannique soigné était bel et bien leur ami, le docteur Alair Wakeman! Comment donc s'était-il tiré de l'enfer de Raccoon, sans avoir changé d'un poil? Max n'y comprenait rien! Avec un sourire, il vit ses deux amis s'étreindre, après une longue séparation, cela se comprenait!

Alair- Je m'excuse pour mon comportement un peu excessif, mais je
voulais être sûr de ne pas me rêver. Et si c'est le cas, je ne voudrais
plus me réveiller.

Jaina : -
Vous n'avez pas à vous excuser, cher docteur. Et non, vous ne rêvez
pas. J'ai eu la même réaction quand j'ai revu Max. Ce que je ressens...
Enfin... Vous revoir... C'est indescriptible.

Max serra amicalement le docteur contre lui, à l'instar du mouvement que Jaina avait fait, et le laissa expliquer les raisons de sa présence au nouveau QG de la BSAA. Jaina réagit rapidement, expliquant leur surprise partagée.

Alair- Vous devriez bien le savoir capitaine. C'est votre bureau qui
m'a prier de venir former vos infirmiers de campagnes et d'être votre
médecin résident. En premier, je voulais refuser, mais comme vous me
connaissez, je ne suis pas le genre de personne qui s'enferme dans son
manoir et attendre que la grande faucheuse vienne le chercher. Je crois
que c'est la meilleure décision que j'ai prise, car j'ai retrouver des
amis que je croyais avoir perdu à jamais. J'ai dû me débrouiller tout
seul pour trouver votre bureau, capitaine, car je n'ai pas trouver de
guide comme à ma dernière visite. Si ça ne dérange pas, on pourrait
s'asseoir pour continuer notre conversation.

Jaina : - A la base, je devais recevoir un autre médecin résident. Il a été affecté à une autre unité.

Max se dit alors que ni Jaina, ni Alair, ni Max d'ailleurs, ne s'attendait à se retrouver ici, dans de telles conditions.

Jaina
: - Mais je vous préviens, il semble qu'aujourd'hui, nous soyons dans
l'obligation de nous montrer plus mobiles. Nous sommes membres d'une
même équipe, et nous nous déplaçons tous ensemble sur le terrain, en
général...

Les trois collègues s'assirent presque en même temps, partageant une même expression de joie devant la situation. De fait, s'il s'attendait à retrouver Jaina, l'apparition du médecin avait grandement surpris Max.

Alair-
Je suis si heureux de vous voir mes amis. Je vous croyais au milieu de
la tragédie de Raccoon. Je n'étais pas présent dans la ville, car je ne
serais pas ici avec vous. J'étais en train de faire une autopsie à
Ironrock quand les autorités ont mis la ville en quarantaine. J'ai bien
essayer d'aller aider nos collègues, mais les gardes n'ont pas voulu
entendre mes arguments et m'ont refuser l'accès à la ville. Je n'ai pu
voir vos noms sur la liste des gens qui étaient porter marquants après
l'explosion. J'ai continuer à travailler avec les services de la police
de Ironrock. Mais comme tous mes véritables amis n'étaient plus présent
et que les forces de l'ordres de Ironrock n'étaient que des amateurs
qui ne valait pas un clou, je m'ennuyais comme ce n'était pas permis.
Il y a envrion six mois, après la mort de mère, je me suis décider de
revenir dans ma patrie prendre un peu de repos au domaine familiale.
Mais je commençais à tourner en rond comme un lion en cage, car je
n'avais que mes visites à des patients près du manoir et dans un centre
de personnes âgés. Si je peux me permettre, certaines dames sont encore
très vertes pour leurs âge et elles me fesaient des propositons
indécentes. Enfin passons ces détails. Mais parler moi de vous mes amis.

Jaina
- En réalité, je n'étais pas non plus sur les lieux. J'étais avec ma
fille, je l'avais emmenée à Los Angeles pour qu'elle s'amuse un peu,
découvrir Hollywood, etc... Et en fait, j'ai cherché à infiltrer une
base de données du FBI pour recueillir quelques informations. Après la
dissolution de mon unité, j'ai été trimballée un peu partout en Europe,
dans des services de police aléatoires, et finalement j'ai intégré le
BSAA. Je n'ai pas grand chose à raconter, à part que je suis toujours
sur les traces de mon frère... Et que je doute que l'on m'ait demandé
d'intégrer ce poste sans arrière pensée...

Max haussa le sourcil imperceptiblement. Sa fille? Il se remémora une histoire de lute pour la garde d'un enfant, alors qu'ils étaient encore à Raccoon. Visiblement, Jaina avait remporté la lutte. Raccoon...

Max : - En tout cas, je suis heureux de voir que vous en avez réchappé sans dommage! J'y ai moi-même été, et je n'en suis sorti que grâce à l'intervention de certains de mes contacts. Malheureusement, mon appareil d'extraction a été descendu par les mercenaires de Umbrella, j'ai du leur emprunter un chasseur...

Il haussa les épaules. L'avion qu'il avait volé était un véritable tas de boue qui avait eu un mal de chien à quitter le sol et qui s'était écrasé à une trentaine de kilomètres de la ville, non loin d'un groupe de curieux. Son atterrissage en parachute n'avait pas vraiment été des plus discrets, au milieu d'une foule armée de caméscopes...

Max eut un grand sourire en voyant le médecin sortir un thermos de sa sacoche. Les époques se téléscopaient, le laissant indécis, entre la salle d'autopsie du poste de police de Raccoon City et le bureau de Jaina au QG de la BSAA.

Alair- Je vous sers une petite tasse? Je pari que vous n'avez pas eu de tasse de thé décente depuis notre dernière rencontre.

Jaina : - Cher docteur, cela fait si longtemps que je m'étais jurée de
ne plus toucher à une seule goutte de thé de mon existence !

Max : - En effet! Mes capacités à préparer une boisson sont plutôt orientées vers le café, je dois dire.

Il remercia son ami qui venait de lui passer une tasse du délicieux breuvage. Max huma l'odeur qui montait de la tasse, savourant à l'avance le thé, très supérieur à l'immonde café instantané qu'il avait bu en arrivant.

Jaina
: - Bon, je suppose que je n'ai pas besoin de vous expliquer ce que
vous allez devoir accomplir ici, sous mon égide implacable?

Stranger eut un sourire. Implacable? Il était plus ou moins assez curieux de voir comment Jaina s'en sortirait aux commandes de l'équipe. Pas de façon sournoise, bien sûr, et toujours prêt à la soutenir, mais assez curieux...

Max : - Je vais essayer de ne pas trop ramener de travail pour vous, docteur! Mais avec mon poste d'éclaireur, je ne peux rien garantir!

Il eut un petit rire un peu ironique. En tant qu'éclaireur, il était justement celui qui risquait le plus. Léger et peu armé, il prenait de plus gros risques que les équipes d'assaut mieux équipées. Justement, son rôle était de ne pas être vu. Pour résumer, Max avait réduit son rôle en une phrase: "get in, get done, get out".
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MessageSujet: Re: Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4.   Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4. Icon_minitimeLun 3 Mai - 3:30

Jaina - Cher docteur, cela fait si longtemps que je m'étais jurée de ne plus toucher à une seule goutte de thé de mon existence !

Max- En effet! Mes capacités à préparer une boisson sont plutôt orientées vers le café, je dois dire.

Alair- Oui, je me souviens de la fois que vous m'avez fait une surprise en fesant mon thé de cinq heure. Ce liquide pouvait, pardonner mon expresssion des plus imaginé, faire brûler le poils sur le dessus des pieds.

Alair dévissa le couvercle de son thermos et immédiatement, une bonne odeur de thé envahi le bureau de Jaina. Il versa la première tasse pour la jeune femme, la seconde pour son acolyte de l'Angleterre et la dernière pour lui-même. Ensuite, il ouvrit son contenant en plastque dans lequel ce trouvait les biscuits, la crème et le sucre. Dans un vieux réflexe, Alair tendit un petit sachet de sucre à Jaina. Car dans ses souvenirs la jeune française mettait un sucre dans son thé, à l'inverse du goudron que les gens appellaient café et qu'elle prenait noir. Quand la jeune femme, surprise, prit le sachet, Alair prit la petit contenant et lui ofrit des biscuits au thé à la Bergamotte qui se mariaient bien avec le thé offert. Quand la jeune femme fut servi, il en offrit à Max et en prit un pour lui-même. Il mordit dans le petit biscuit et il ferma les yeux. Il se revoyait parfaitement dans son petit cabinet avec ses amis pour une petite pause. Il ouvrit ses yeux et regarda tour à tour ses collègues d'un passé révolus, mais maintenant de nouveaux collègues pour le meilleure et pour le pire.

Jaina- Bon, je suppose que je n'ai pas besoin de vous expliquer ce que vous allez devoir accomplir ici, sous mon égide implacable?

À cette affirmation, Alair eut un petit sourire. Il se souvenait bien de "l'Ouragan Sibérien" qui fesait des ravages dans les rangs des policiers et des S.T.A.R.S. grâce à ses remarques assasines et son attitude "essayer juste pour voir de me mettre en colère".

Alair- Je crois que ce sera comme avant. Mais je crois que les règles de la Bioterrorism Security Assessment Alliance ne sont pas très orienter vers la médecine-légale. Mais si vous avez besoin de ce genre de service, je serais là. Quand vous avez parler que nous" nous soyons dans l'obligation de nous montrer plus mobiles" c'est que je serais plus souvent sur le terrain avec vous. Ce qui me va. Mais je crains que je devrais allèger ma sacoche et me dépatir de ma canne-épée. En passant, les mesures de sécurité sont très facile à déjouer dans l'immeuble. J'ai pu entrer avec une sacoche pleine de produits pharmaceutiques et ma canne-épée. Peut-être que vos gardiens de sécurité sont laisser s'endormir avec mon apparence de jeune frinquant et mno apparence inoffensive. Si vous voulez bien me refaire un petit cours sur le maniements des armes. Je suis bien placer pour avoir apprécier vos talents avec toutes les armes à feu et le nombres incalculable de fois que j'ai eu mon salut grâce à un de vos tir bien loger. Je ne voudrais pas être un fardeau pour vous en étant un non-combattant. J'ai déjà eu quelques expériences avec les armes à feu, surtout les pistolets. Mais c'est il y a longtemps je le crains. Car la dernière arme à feu que j'ai eu dans les mains fut un pistolet colt M1911 dans le nord du Vietnam en 1972 je crois. Si ce n'est pas en 1973...

Devant le regards interrogateurs de ses amis, Alair crut bon de s'expliquer.

Alair- Juste après mes études de médecine, je suis engager dans la croix-rouge pour apporter mon aide aux blessés de la guerre du Vietnam. Je me déplaçais entre leus deux fronts pour aider les soldats des deux factions et les civils aux prises entre les deux feux. J'ai vu la souffrance humaine et aussi la bonté humaine. Une des rares fois que j'ai dû utiliser le pistolet, qu'un capitaine de l'armée américaine m'avait donné, fut pour défendre mon antenne médicale d'un officier vietcong qui m'accusait d'espionner pour le compte des États-Unis. J'ai dû le tuer car il voulait tuer mes patients pour me forcer à avouer mon implication dans son complot imaginaire. C'est la seule fois que j'ai failli à mon serment d'hippocrate. Mais pour vous suivre, je serais prêt à prendre les armes et à vous suivre juste en enfer. Comme je vous ai suivis à Raccoon...


Dès qu'Alair ait fini son monologue, Max en profita pour placer une affirmation.

Max- Je vais essayer de ne pas trop ramener de travail pour vous, docteur! Mais avec mon poste d'éclaireur, je ne peux rien garantir!

Alair- Je sais que vous aller faire votre possible, Maximilien. Mais je sais avec certitude que vous êtes un peu "daredevil" ou casse-cou. Je sais que je vais pas m'ennuyer avec vous à mes côté. En passant, depuis notre petite escapade dans l'hôpital de Raccoon, la fois ou il y a eu une attaque de Virus-t, je ne regarde plus les
extincteura et les bouteilles d'oxygènes du même oeil. Surtout si vous êtes dans les parages, mon cher ami.

Dit Alair avec un sourire désarment. Il reprit après quelques instants.

Alair- Vous voir ici, mes amis, me rapelle de doux moments. Vous vous rappellez, Jaina, nos longues discussions sur la philosophie et l'histoire. Vous me parliez de votre fille et moi je vous parlais de mère et de la nuée de Cairn Terrier qu'elle avait. Je me souviens aussi quand vous arriviez en colère contre vos supérieurs et que vous vouliez vous défoulez dans un endroit où on vous jugeait pas. Et vous, Maximilien, le récits des quatres cents coups que nous avions fait subir à nos professeurs d'Oxford. Les secrets sur la tour de Londres, les cercles de pierre. Et aussi nos discussions sur l'histoire "un peu spécial". Si vous voyez ce que je veux dire...

Alair but une gorgée de son thé. Il regarda ses amis avec tendresse et leurs fit voir un sourire sincère.

Alair- Bon, je ne sais pas pour vous capitaine, mais je suis prêt à tout pour avoir ce travail. Ai-je mérité le poste?

Dit Alair avec un sourire des plus éclantant pour faire comprendre à Jaina qu'il plaisantait.

Alair- Sérieusement, je suis impatient de commencer. Mais j'aimerai être mis au courant de nos prochains mouvements pour me préparer.

Alair but une autre gorgée de thé en jeta un coup d'oeil au travers de ses fines lunettes. Il posa son regard interrogateur sur Jaina et ensuite sur Max.
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MessageSujet: Re: Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4.   Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4. Icon_minitimeDim 9 Mai - 18:30

Jaina souriait, en regardant le médecin sortir son nécessaire à thé. Le médecin britannique semblait se souvenir parfaitement de ses habitudes alimentaires et elle accepta le sachet de sucre avec un hochement de tête. Elle le déchira entre ses doigts, versa son contenu dans la tasse de thé et le dissolut avec la cuillère.

Alair- Je crois que ce sera comme avant. Mais je crois que les règles de la Bioterrorism Security Assessment Alliance ne sont pas très orientées vers la médecine-légale. Mais si vous avez besoin de ce genre de service, je serais là. Quand vous avez parlé que nous" nous soyons dans l'obligation de nous montrer plus mobiles" c'est que je serai plus souvent sur le terrain avec vous. Ce qui me va. Mais je crains que je devrais allèger ma sacoche et me dépatir de ma canne-épée. En passant, les mesures de sécurité sont très facile à déjouer dans l'immeuble. J'ai pu entrer avec une sacoche pleine de produits pharmaceutiques et ma canne-épée. Peut-être que vos gardiens de sécurité sont laisser s'endormir avec mon apparence de jeune fringuant et mon apparence inoffensive. Si vous voulez bien me refaire un petit cours sur le maniements des armes. Je suis bien placer pour avoir apprécier vos talents avec toutes les armes à feu et le nombres incalculable de fois que j'ai eu mon salut grâce à un de vos tir bien loger. Je ne voudrais pas être un fardeau pour vous en étant un non-combattant. J'ai déjà eu quelques expériences avec les armes à feu, surtout les pistolets. Mais c'est il y a longtemps je le crains. Car la dernière arme à feu que j'ai eu dans les mains fut un pistolet colt M1911 dans le nord du Vietnam en 1972 je crois. Si ce n'est pas en 1973...

Jaina esquissa un sourire et hocha la tête.

Jaina : - En effet, vous devrez endosser la combinaison réglementaire de la BSAA. Avec le gilet tactique et tout le tralala. Quant à votre canne, il faudra également la laisser dans votre cabinet. Mais ne vous en faites pas, nous sommes plutôt bien équipés en termes d'armement et de protection, la plupart des équipements sont très simples de maîtrise, à la point de la technologie. Je ne me fais pas de souci là-dessus, vous apprendrez rapidement à vous en servir.

Quand il évoqua des failles dans la sécurité, la jeune française fronça les sourcils.

Jaina : - Excusez-moi.

Elle décrocha d'un geste vif son téléphone. Ce n'était pas son rôle, certes, mais même en n'étant que simplement capitaine, elle devait faire de la sécurité de la base son objectif principal. Elle composa le numéro de l'accueil. Après deux tonalités, on décrocha.

Jaina : - Capitaine D'Arcy-Kojève. J'ordonne immédiatement que les agents de la sécurité qui ont assuré la garde de la porte il y a 20 minutes se rendent dans mon bureau. Assurez-leur que ça va sévèrement barder pour leur grade. Oui. Et prévenez le directeur-adjoint qu'il aura un rapport sur la sécurité sur son bureau dès ce soir. Voilà. Merci.

Elle raccrocha rageusement.

Jaina : - Merci, docteur Wakeman, de votre prévenance, j'en connais deux qui vont pointer au chômage rapidement. Nous disions?

Elle retira ses lunettes et les posa sur son bureau.

Jaina : - Ah oui, les armes à feu. Nous avons d'excellents instructeurs, mais vous pourrez, à l'occasion, partager nos séances d'entraînement. Nous disposons d'un vaste gymnase équipé d'un stand de tir et d'un terrain d'entraînement reproduisant à merveille certaines situations concrètes. Comme disait mon prof de latin, "Fabriquando fit faber".

Alair raconta alors l'épisode vietnamien de sa vie, que Jaina écouta avec attention : elle ignorait que son ami avait servir sous les vagues de Napalm et d'agent orange. Elle éprouvait beaucoup de respect pour les vétérans, modèles de rigueur et de techniques, puisqu'ils avaient survécu à des horreurs. Il mentionna par la suite leur petite escapade à l'hôpital et la jeune française ne put s'empêcher de nouveau d'esquisser un sourire. Ce jour-là, elle avait essuyé une explosion de gaz et quelques pruneaux dans son gilet pare-balles, tirés par un civile qui ignorait de quel côté elle se trouvait... Heureusement que les civils sont de piètres tireurs, elle aurait pu y laisser sa vie.

Elle but une gorgée de thé. Alair poursuivait, agréablement bavard, comme à son accoutumée.

Alair- Vous voir ici, mes amis, me rapelle de doux moments. Vous vous rappellez, Jaina, nos longues discussions sur la philosophie et l'histoire. Vous me parliez de votre fille et moi je vous parlais de mère et de la nuée de Cairn Terrier qu'elle avait. Je me souviens aussi quand vous arriviez en colère contre vos supérieurs et que vous vouliez vous défoulez dans un endroit où on vous jugeait pas. Et vous, Maximilien, le récits des quatres cents coups que nous avions fait subir à nos professeurs d'Oxford. Les secrets sur la tour de Londres, les cercles de pierre. Et aussi nos discussions sur l'histoire "un peu spécial". Si vous voyez ce que je veux dire...

Jaina : - Oh que oui, je m'en souviens. Et ces traités que vous m'aviez offert ! Ils sont toujours dans ma bibliothèque, comme vous pouvez le voir.

Elle désigna la bibliothèque métallique encombrée. Dans les rayons supérieurs, il y avait tous les textes de philosophie qu'elle adorait parcourir quand le temps était propice à la réflexion. Bien rangés, couverts d'un film plastique pour les protéger, les traités qu'un jour Alair avait glissé sous la porte du bureau de Jaina, lequel se trouvait, à l'époque, dans les sous-sols du commissariat de Raccoon.

Jaina : - Joyce était toute petite à l'époque. J'étais en train de me battre pour récupérer sa garde...

Jaina revenait à cette époque avec émotion. Le destin de Joyce n'était pas tout à fait lié au sien. Elle vivait dans l'angoisse de perdre le procès, de voir la petite qu'elle avait tenu contre son coeur pendant qu'elle abattait ses parents de deux balles de 9mm, partir dans un foyer, une famille d'accueil, peuplées de personnes ne pouvant comprendre le drame qu'elle avait traversé. Elle avait dû garantir au tribunal qu'elle aurait une vie rangée, qu'elle avait un compagnon, quelqu'un qui pourrait assurer la stabilité dans l'éducation de Joyce et une assurance tout court, au cas où une balle perdue irait cueillir Jaina... Elle avait menti, elle le reconnaissait. Elle avait investi un temps fou et une somme d'argent assez considérable, mais le résultat était là...

Jaina : - Sacrée époque, je dois le reconnaître. Les zombies étaient un peu mous, on jouait avec Umbrella... Et maintenant, c'est beaucoup moins drôle. Ils ont complètement craqué et sont prêt à n'importe quoi pour gagner de l'argent...

Ce qui avait toujours étonné Jaina, c'était le sens de l'humour d'Alair. Pour un britannique, connus mondialement pour leur flegme, il était souvent en train de blaguer et parvenait à installer une ambiance feutrée, intime, entre deux personnes qui ne se connaissaient guère. Elle avait été à l'aise avec le vieux médecin, rapidement. C'est pourquoi elle souriait à ces paroles.


Alair- Sérieusement, je suis impatient de commencer. Mais j'aimerai être mis au courant de nos prochains mouvements pour me préparer.

La jeune femme fouilla dans ses dossiers, en sortant quelques uns. Elle feuilleta des chemises, se grattant la tête.

Jaina : - Bon, j'ai lu avec attention les rapports des forces de police, des services internationaux, voire de la criminelle de Londres avec qui je travaille en parallèle, et franchement... On a l'impression qu'ils attendent le déluge. Ce qui me semble le plus intéressant en ce moment, c'est une banale affaire de trafics illicites dans les docks. Mais ne vous emballez pas, ce sont peut-être simplement des bandes de drogués qui font leur marché, pas de quoi fouetter un chat... Je pense faire une descente, en tout cas des repérages.


Un papier encadré de bleu jaillit d'une chemise, et Jaina l'attrapa au vol. Elle le lit un instant, en fronçant les sourcils.

Jaina : - Ah, cela fait partie de votre dossier, Alair. La direction vous propose également de prendre le commandement du centre d'expérimentation, aux vues de vos compétences et de votre formation. On y développe des anti-virus, on répertorie les différents virus, enfin bref, on joue au savant-fou. Si ça vous tente, vous ne serez pas forcément obligé de nous accompagner sur le terrain. Sauf pour les missions spéciales.

Elle lui tendit le contrat.
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MessageSujet: Re: Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4.   Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4. Icon_minitimeDim 9 Mai - 22:10

Max eut soudain l'impression de retourner dans le temps, comme si le gouffre entre Raccoon et Londres n'avait pas eu lieu, comme s'il n'avait jamais été chargé de toutes ces immondes traques, comme s'il n'avait jamais eu à combattre ces Créatures d'outre-monde... Et pourtant! La triple balafre ornant son torse en était la bien triste preuve! Il aquiesca quand Alair lui demanda s'il prenait du sucre.

En fin de compte, cela importait guère. Le plus précieux était tous ces petits moments partagés avec des gens en qui l'ont savait pouvoir avoir une confiance absolue. Les douleurs, la solitude, l'isolement n'étaient que transitoires.

Alair- Je crois que ce sera comme avant. Mais je crois que les règles de la Bioterrorism Security Assessment Alliance ne sont pas très orientées vers la médecine-légale. Mais si vous avez besoin de ce genre de service, je serais là. Quand vous avez parlé que nous" nous soyons dans l'obligation de nous montrer plus mobiles" c'est que je serai plus
souvent sur le terrain avec vous. Ce qui me va. Mais je crains que je devrais allèger ma sacoche et me dépatir de ma canne-épée. En passant, les mesures de sécurité sont très facile à déjouer dans l'immeuble. J'ai pu entrer avec une sacoche pleine de produits pharmaceutiques et ma canne-épée. Peut-être que vos gardiens de sécurité sont laisser
s'endormir avec mon apparence de jeune fringuant et mon apparence inoffensive. Si vous voulez bien me refaire un petit cours sur le maniements des armes. Je suis bien placer pour avoir apprécier vos talents avec toutes les armes à feu et le nombres incalculable de fois que j'ai eu mon salut grâce à un de vos tir bien loger. Je ne voudrais pas être un fardeau pour vous en étant un non-combattant. J'ai déjà eu quelques expériences avec les armes à feu, surtout les pistolets. Mais
c'est il y a longtemps je le crains. Car la dernière arme à feu que j'ai eu dans les mains fut un pistolet colt M1911 dans le nord du Vietnam en 1972 je crois. Si ce n'est pas en 1973...

Max fut doublement surpris. D'abord par la négligence des gardes du bâtiment, mais encore plus par l'idée que son bon ami avait jamais pu être un soldat. Alair avec une arme autre que sa fidèle canne-épée? Il avait vraiment beaucoup de mal à le croire!

Jaina : - En effet, vous devrez endosser la combinaison réglementaire de la BSAA. Avec le gilet tactique et tout le tralala. Quant à votre canne, il faudra également la laisser dans votre cabinet. Mais ne vous en faites pas, nous sommes plutôt bien équipés en termes d'armement et de protection, la plupart des équipements sont très simples de maîtrise, à la point de la technologie. Je ne me fais pas de souci là-dessus, vous apprendrez rapidement à vous en servir.

Max: - Vous n'avez pas à vous en faire, Alair, nous avons de tout dans nos réserves, vous trouverez forcément chaussure à votre pied en matière d'équipement, si j'ose dire!

Il but une gorgée de thé. Instantanément, les senteurs fruitées et puissantes envahirent sa gorge, agréables et apaisantes.

Jaina : - Capitaine D'Arcy-Kojève. J'ordonne immédiatement que les agents de la sécurité qui ont assuré la garde de la porte il y a 20 minutes se rendent dans mon bureau. Assurez-leur que ça va sévèrement barder pour leur grade. Oui. Et prévenez le directeur-adjoint qu'il aura un rapport sur la sécurité sur son bureau dès ce soir. Voilà. Merci.

Stranger eut un franc sourire en entendant la tirade de la jeune femme. Il en connaissait deux qui allaient avoir de gros problèmes! L'Ouragan se levait, et Max savait que rien ne l'apaiserait avant qu'il atteigne sa cible! Lui-même n'avait eu aucun problème à faire entrer ses propres armes et objets personnels. Rien n'avait attiré leur attention, ni le saxophone, pourtant surprenant dans un tel endroit, ni l'ordinateur portable, ni quoi que ce soit d'autre. Max préféra s'abstenir de le dire, ne voulant pas sacrifier ses collègues sur l'autel du règlement inflexible.

Jaina : - Ah oui, les armes à feu. Nous avons d'excellents instructeurs, mais vous pourrez, à l'occasion, partager nos séances d'entraînement. Nous disposons d'un vaste gymnase équipé d'un stand de tir et d'un terrain d'entraînement reproduisant à merveille certaines situations concrètes. Comme disait mon prof de latin, "Fabriquando fit faber".

Pas de frime, ni de vanité. Max s'abstint de dire que c'était certains techniciens du MI5 qui avaient conçu certains parcours dignes des Forces Spéciales! S'y alternaient descentes en rappel, natation dans des endroits confinés, combats dans l'obscurité au corps à corps, infiltration, piratage... Certes, il s'agissait là de très haut niveau, niveau que Max n'avait jamais réussi à déjouer.

Alair- Vous voir ici, mes amis, me rapelle de doux moments. Vous vous rappellez, Jaina, nos longues discussions sur la philosophie et l'histoire. Vous me parliez de votre fille et moi je vous parlais de mère et de la nuée de Cairn Terrier qu'elle avait. Je me souviens aussi quand vous arriviez en colère contre vos supérieurs et que vous vouliez vous défoulez dans un endroit où on vous jugeait pas. Et vous, Maximilien, le récits des quatres cents coups que nous avions fait subir à nos professeurs d'Oxford. Les secrets sur la tour de Londres, les cercles de pierre. Et aussi nos discussions sur l'histoire "un peu spécial". Si vous voyez ce que je veux dire...

Jaina : - Oh que oui, je m'en souviens. Et ces traités que vous m'aviez offert ! Ils sont toujours dans ma bibliothèque, comme vous pouvez le voir.

Effectivement, plusieurs ouvrages de philosophie étaient religieusement posés sur la plus haute étagère, soigneusement entourés d'un film plastique protecteur. Pour ce qui était matière d'histoire "spéciale", l'allusion était claire à tout ce dont ils avaient discuté après la petite virée de Max et Jaina.

Jaina : - Joyce était toute petite à l'époque. J'étais en train de me battre pour récupérer sa garde...

Max : - Au fait Jaina... Je ... je voulais te dire que j'étais désolé de ne pas avoir pu t'aider pour ça... Je sais que tu en as bavé et je m'en veux de ne pas avoir été là...

Jaina : - Sacrée époque, je dois le reconnaître. Les zombies étaient un peu mous, on jouait avec Umbrella... Et maintenant, c'est beaucoup moins drôle. Ils ont complètement craqué et sont prêt à n'importe quoi pour gagner de l'argent...

L'avait-elle ignoré? N'avait-elle pas entendu la question marmonnée? Ou tout simplement, ne voulait-elle pas aborder le sujet? En tout cas, Max l'avait mauvaise, et s'en voulait terriblement!

Alair- Sérieusement, je suis impatient de commencer. Mais j'aimerai être mis au courant de nos prochains mouvements pour me préparer.

Max : - Hum. Oui. J'aimerais savoir quand il sera nécessaire que je parte en avant-garde. J'aurais juste besoin d'un peu de temps pour préparer mon matériel.

Jaina : - Bon, j'ai lu avec attention les rapports des forces de police, des services internationaux, voire de la criminelle de Londres avec qui je travaille en parallèle, et franchement... On a l'impression qu'ils attendent le déluge. Ce qui me semble le plus intéressant en ce moment, c'est une banale affaire de trafics illicites dans les docks. Mais ne vous emballez pas, ce sont peut-être simplement des bandes de drogués qui font leur marché, pas de quoi fouetter un chat... Je pense faire
une descente, en tout cas des repérages.

Max : - Si cela peut arranger, je peux trouver du matériel d'espionnage, comme des caméras-vidéos dissimulées, ou des micros indétectables... Il y a quelques techniciens à Thames House qui ne crachent pas sur quelques billets, à l'occasion!

Il partit d'un éclat de rire, tâchant de faire passer cette information comme une plaisanterie. Il avait réalisé que Jaina, assez peu encline à supporter les indélicats dans ce genre de service, n'aurait que peu d'hésitation à faire perdre leur place à des techniciens chevronnés, fidèles à leur patrie, et qui ne versaient dans ces petits trafics que parce qu'ils savaient que Max était un ancien agent! Jaina se redressa sur son siège, un papier à la main.

Jaina : - Ah, cela fait partie de votre dossier, Alair. La direction vous propose également de prendre le commandement du centre d'expérimentation, aux vues de vos compétences et de votre formation. On y développe des anti-virus, on répertorie les différents virus, enfin bref, on joue au savant-fou. Si ça vous tente, vous ne serez pas forcément obligé de nous accompagner sur le terrain. Sauf pour les missions spéciales.

Max crut bon d'ajouter, sur un ton semi-humoristique:

Max : - Il n'y a pas d'inquiétudes à avoir, vous savez! Avec des agents comme Jaina et moi sur le terrain, il n'y aura plus grand-monde pour vous menacer!

Il eut tout de même un coup d'oeil prudent vers son amie, pas sûr de savoir si elle réagirait très bien à la blague.
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Alair Wakeman
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MessageSujet: Re: Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4.   Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4. Icon_minitimeLun 10 Mai - 5:36

Le vieux docteur finit de croquer dans son biscuits et but la dernière gorgée de son thé. Il écouta les paroles de Jaina et de Max. Il regarda les livres protégés par su plastique. Même dans un de ces ouvrages, il avit une petite note pour la jeune femme. "Pour une amie qui m'est très chère. Alair." Il dit alors avec une voix pleine de fierté.

Alair- Je suis heureux de voir que vous avez conserver les livres que je vous avait offert. J'espère que vous avez aimer mon petit mot à l'intérieur. Je suis heureux que vous avez gagné votre bataille pour la garde de Joyce. Je vous aurez bien servit comme étant votre "mari", mais vu la différence d'âge, je n'aurai pu que vous nuire dans vos démarche. Quand on va avoir un moment de libre, je vous inviterai, vous, Joyce et Maximillien à mon domaine au sud de Radley. Le grand air, loin de Londres, est tout à fait conseiller pour les enfants et les adultes. Le manoir est très vaste depuis la disparition de mère. Mais au moins j'ai mon majordome Alfred qui me tient compagnie avec sa charmante femme et leurs petite fille. Je crois qu'elle a le même âge que Joyce. Comme cela, elle aurait une amie avec qui jouer.

Il s'arrêta de parler pour fermer son thermos et de le ranger dans sa sacoche. Max et Jaina en profita pour parler, car les moments de calme avec le bon docteur étaient plutôt rares, car ce derniers parlait comme une vraie pie.

Max- Hum. Oui. J'aimerais savoir quand il sera nécessaire que je parte en avant-garde. J'aurais juste besoin d'un peu de temps pour préparer mon matériel.

Jaina- Bon, j'ai lu avec attention les rapports des forces de police, des services internationaux, voire de la criminelle de Londres avec qui je travaille en parallèle, et franchement... On a l'impression qu'ils attendent le déluge. Ce qui me semble le plus intéressant en ce moment, c'est une banale affaire de trafics illicites dans les docks. Mais ne vous emballez pas, ce sont peut-être simplement des bandes de drogués qui font leur marché, pas de quoi fouetter un chat... Je pense faire une descente, en tout cas des repérages.

Max- Si cela peut arranger, je peux trouver du matériel d'espionnage, comme des caméras-vidéos dissimulées, ou des micros indétectables... Il y a quelques techniciens à Thames House qui ne crachent pas sur quelques billets, à l'occasion!

Sur cette dernière remarque, Max rit de bon coeur. Alair le regarda et sur un sourire entendu.

Alair- Magnifique idée mon cher et distingué compatriote d'Oxford. Si on pourrait faire du recrutement dans les sphères du M15. Les meilleurs des meilleurs à ce qu'on m'a dit. La New Scotland Yard ne tarrisait pas d'éloges sur ses spécialistes de l'information. Plusieurs complots et/ou opérations criminelles qui agissaient contre l'Angleterre ou divers pays ont pu être arrêter par les informations du M15. Même si on devrait lesprendre comme "free-lancer", ce serait plus que bien. Travailler avec des professionnels de cet envergures pourraient être plus que bénéfiques pour nos propres techniciens. On a toujours besoins d'experts. Je crois que c'est pour cela que la BSAA est venu me cherhcer même si j'étais à la retraite.

Dit Alair avec un petit rire pour saluer sa propre remarque.

Alair- Si je peux me permettre, Jaina, si votre instinct vous pousse à suivre cette piste, je vous conseille de la suivre. Vous avez le don de voir ce que les autres enquêteurs ne voient pas. Si vous avez besoin de mes humbles compétences, je vous suis sans hésitations.

Jaina prit plusieurs dossiers et un mémo bleu en tomba d'un dossier. Agile et rapide, elle le saisit en vol.

Jaina- Ah, cela fait partie de votre dossier, Alair. La direction vous propose également de prendre le commandement du centre d'expérimentation, aux vues de vos compétences et de votre formation. On y développe des anti-virus, on répertorie les différents virus, enfin bref, on joue au savant-fou. Si ça vous tente, vous ne serez pas forcément obligé de nous accompagner sur le terrain. Sauf pour les missions spéciales.


Max- Il n'y a pas d'inquiétudes à avoir, vous savez! Avec des agents comme Jaina et moi sur le terrain, il n'y aura plus grand-monde pour vous menacer!

Dit Max avec un sourire pour mettre en confiance le bon docteur. Mais ce dernier remarqua un regard inquiet que lança Max à Jaina.

Alair prit la parole.

Alair- Je dois remercier personnellement la direction pour la confiance qu'il me témoigne. Mais je dois décliner l'offre d'être le responsable du centre d'expérimentation. Je ne suis pas un chercheur, mais un médecin et aussi un médecin-légiste. Je pourrais apporter mon aide au centre. Si je peux me permettre, je connais une charmante personne qui était avec moi au New Scotland Yard qui serait parfaite pour ce poste (oui, elle sera mon multi-link). Bien qu'elle soit un peu "original" dans ses habitutdes et ses habillements, elle est un génie dans tous ce qui s'appelle la recherche en virologie et le dévellopement de nouvelles sourches et de vaccins. À la New Scotland Yard, ces crétins n'utilisent pas son plein potentiel. Il ne la font travailler que comme spécialiste d'investigation en technique de laboratoire. Du beau gâchi si vous voulez tout savoir. Si mon opinions vaut quelque chose, je vous la recommande chaudement. Elle sera sûrement votre "savant-fou" le plus prometteur. Je voudrais davantage, si cela serait possible, d'être sur le terrain. Je vous ai perdu pendant assez de temps et mainteant que je vous ai retrouvé, je ne vais pas vous lacher d'une semelle. Je me demande encore comment vous avez pu vous en soritir sans moi dans les parages...

Dit Alair avec un sourire de petit garçon qui venait de faire un mauvais tour et qui en était fier. Il prit le contrat que Jaina lui tendait et sans le lire, Alair y aposa sa signature en bas de la page. Il avait toute confiance envers Jaina et Max.

Alair- Je voudrais bien faire partie de votre équipe. Je vous connais bien tout les deux. Je ne voudrais pas que d'autres infirmiers de campagnes vous vois sous d'autres facettes. Je tiens à vous protéger. Vous faites maintenant partie de ma famille et je suis toujours fidèle avec ma famille. Mei vos exsequor eris i exsecutus sum cum honor oris m.

Il se leva d'un bond de sa chaise et se mit au garde-à-vous. Avec un grand sourire, il dit.

Alair- Capitaine D'Arcy-Kojève, je me porte volontaire pour votre mission. Si je peux me permettre, il est presque l'heure du souper. Je sais que ça ne se fait pas, mais j'aimerai bien inviter mes supérieurs (il lança un regard en coin à Max) au Ye Olde Cock Tavern‎. Bien sûr après que vous avez passer un savon aux deux gardes de la sécurité, capitaine.

Il salua pour faire bonne mesure et sourit pour signifié qu'il était heureux de reprendre du service avec ses amis.
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MessageSujet: Re: Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4.   Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4. Icon_minitimeDim 16 Mai - 18:19

Max : - Au fait Jaina... Je ... je voulais te dire que j'étais désolé de ne pas avoir pu t'aider pour ça... Je sais que tu en as bavé et je m'en veux de ne pas avoir été là...

Jaina avait parfaitement entendu. Elle se tourna vers Max, lui adressa un doux sourire. Ils auraient probablement l'occasion d'en reparler. C'était vrai, elle avait déjà eu dans l'idée de demander à Max de l'aider dans sa bataille juridique, avec la vague pensée de le faire passer pour son fiancé. Mais ce qui l'avait retenue était qu'elle ne voulait pas le mêler à sa vie privée. Non pas que cela ne le regardait pas, elle s'était d'ailleurs volontiers confiée à lui quand elle avait été en difficultés. Mais elle ne pouvait tout simplement pas lui demander ce service. Elle avait senti qu'il lui faudrait transcender et vaincre cette épreuve seule. Voir si elle était capable d'une chose bonne, au moins une fois dans sa vie, et sans l'assistance de quelqu'un, que ce soit son frère ou un ami, pourtant très cher. Non, Max n'avait pas à s'inquiéter, à s'excuser.

Son attention fut de nouveau attirée par Alair.

Alair- Je suis heureux de voir que vous avez conservé les livres que je vous avait offert. J'espère que vous avez aimé mon petit mot à l'intérieur. Je suis heureux que vous ayez gagné votre bataille pour la garde de Joyce. Je vous aurez bien servi comme étant votre "mari", mais vu la différence d'âge, je n'aurai pu que vous nuire dans vos démarche. Quand on va avoir un moment de libre, je vous inviterai, vous, Joyce et Maximillien à mon domaine au sud de Radley. Le grand air, loin de Londres, est tout à fait conseiller pour les enfants et les adultes. Le manoir est très vaste depuis la disparition de mère. Mais au moins j'ai mon majordome Alfred qui me tient compagnie avec sa charmante femme et leurs petite fille. Je crois qu'elle a le même âge que Joyce. Comme cela, elle aurait une amie avec qui jouer.

Jaina : - Ne vous inquiétez pas, Alair. Je vous remercie de votre bonne intention, comme je te remercie, Max. Il n'y a rien à regretter, puisque j'ai remporté la bataille. Ca a été long. Difficile. Onéreux. Mais ça valait le coup. D'ailleurs, vous ne l'avez jamais vue, j'y pense. La rééducation a été longue, elle était tellement choquée.

Jaina baissa un instant les yeux, se perdant de nouveau dans les souvenirs de Raccoon, et cette annonce, terrible, des 5 kilotonnes de tête nucléaire lâchée au-dessus de la ville... Combien d'autres destins brisés, à cause d'Umbrella... Elle essaya de garder sa bonne humeur.

Jaina : - Oui, j'ai beaucoup apprécié votre mot, cher docteur. Permettez-moi de vous présenter mes condoléances pour votre mère.

Elle se souvenait de la vieille femme qui l'avait plus ou moins accueillie à son réveil, quand son bras s'était transformé en un espèce de jambon braisé. Ce soir-là, son bras avait particulièrement souffert, la terre molle et grasse du cimetière adhérant parfaitement à sa peau brûlée assez sauvagement. C'était également sans compter les diverses fractures internes, le goût du sang dans toute sa gorge, l'impression d'un poids écrasant sur sa poitrine... Elle s'en souvenait comme si c'était hier.

Ses deux amis s'enthousiasmèrent pour leur prochaine mission, dans les docks. Jaina se dirigea vers son ordinateur, le ralluma en secouant la souris, puis imprima le dossier, en double exemplaires. Elle les tendit aux deux hommes.

Jaina : - En fait, il s'agit d'une sorte de bande, qui ne semble pas spécialement organisée. Apparemment, d'après la police, ils auraient une petite milice armée, ce que je soupçonne en fait d'être seulement deux ou trois pécores qui portent des armes. En tout cas rien qui ne nous effraie. Ils auraient une sorte de monopole sur le fret londonien. Ils servent de douanes, arrêtent les bateaux à des postes incongrus, et prélèvent ou non des conteneurs. En gros, ça devrait relever de la police du district, sauf que d'après mes informations, personne n'a jamais porté plainte pour ce détournement de conteneurs.

Elle esquissa un sourire. Oui, c'était gros comme une maison.

Max se proposa pour trouver du matériel. Jaina hocha la tête, connaissant l'habileté de son ami pour tous les gadgets. Après tout, il avait été formé à l'une des meilleures écoles.

Jaina : - Il est certain que nous ne devons pas nous précipiter dans la première ouverture, tous crocs dehors, parce qu'on a fin, ce qui pourrait nuire à notre réputation. Max, que préconise-tu comme type de reconnaissance? Combien de temps, as-tu besoin de quelqu'un, ou d'une assistance particulière?

Il lui faudrait tout planifier, et faire de cette opération un succès.

Jaina : - En fonction des informations que tu auras glanées, je composerai l'équipe. Il est possible que l'effectif soit réduit pour cette première fois. Ce sera aussi l'occasion de tester un peu tout le monde et les diverses compositions possibles. Notamment la nouvelle sniper, Roxane. Je devrais voir la jeune Berkley également.

Tellement de travail, l'impression que tout cela lui échappait un peu. Jaina détestait cela. Alair déclina la proposition de la direction de la BSAA concernant une mutation éventuelle au centre de recherches.

Alair- Je dois remercier personnellement la direction pour la confiance qu'il me témoigne. Mais je dois décliner l'offre d'être le responsable du centre d'expérimentation. Je ne suis pas un chercheur, mais un médecin et aussi un médecin-légiste. Je pourrais apporter mon aide au centre. Si je peux me permettre, je connais une charmante personne qui était avec moi au New Scotland Yard qui serait parfaite pour ce poste. Bien qu'elle soit un peu "original" dans ses habitutdes et ses habillements, elle est un génie dans tous ce qui s'appelle la recherche en virologie et le dévellopement de nouvelles sourches et de vaccins. À la New Scotland Yard, ces crétins n'utilisent pas son plein potentiel. Il ne la font travailler que comme spécialiste d'investigation en technique de laboratoire. Du beau gâchi si vous voulez tout savoir. Si mon opinions vaut quelque chose, je vous la recommande chaudement. Elle sera sûrement votre "savant-fou" le plus prometteur. Je voudrais davantage, si cela serait possible, d'être sur le terrain. Je vous ai perdu pendant assez de temps et mainteant que je vous ai retrouvé, je ne vais pas vous lacher d'une semelle. Je me demande encore comment vous avez pu vous en sortir sans moi dans les parages...

Il ajouta ensuite qu'il avait envie d'activement participer aux opérations. Après tout, lui aussi était un vétéran de Raccoon City. Et effectivement, comme un membre privilégié de la famille des S.T.A.R.S, qui était finalement devenue la seule et unique famille de Jaina, quand elle acceptait de laisser un peu tomber son armure de rigueur et de froideur.

Jaina : - Parfait, je prendrai son nom et j'essaierai de la contacter. Alair, le terrain, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas, je pense.

Un clin d'oeil.

Max- Il n'y a pas d'inquiétudes à avoir, vous savez! Avec des agents comme Jaina et moi sur le terrain, il n'y aura plus grand-monde pour vous menacer!

Max avait raison. Jaina échangea avec lui un sourire entendu. Ils étaient tous deux des forces de la nature, présentant des dispositions naturelles et des capacités intellectuelles déjà précieuses pour des flics, mais ils étaient en plus particulièrement... "gâtés" par les nouvelles biotechnologies, faisant de Jaina une véritable bombe, jonglant avec le point de rupture et l'équilibre un peu dangereusement, et de Max un homme au bras littéralement fait de fer, capable de trancher les métaux les plus entêtés. A eux deux, ils étaient plus que redoutables.


Alair- Capitaine D'Arcy-Kojève, je me porte volontaire pour votre mission. Si je peux me permettre, il est presque l'heure du souper. Je sais que ça ne se fait pas, mais j'aimerai bien inviter mes supérieurs (il lança un regard en coin à Max) au Ye Olde Cock Tavern‎. Bien sûr après que vous avez passer un savon aux deux gardes de la sécurité, capitaine.


Jaina (avec un rire) : Allons, Docteur Wakeman, repos ! Nous sommes entre nous. Et c'est avec plaisir que je vais accepter votre invitation...

On toqua à la porte, ce qui l'interrompit.

Jaina : - Excusez-moi.

Elle ouvrit la porte, regarda les deux agents de la sécurité qui se trémoussaient, mal à l'aise, d'un pied sur l'autre. Son regard vairon devint froid, elle les invita à entrer.

Jaina : - Permettez, docteur Wakeman.

Elle saisit la canne du médecin, en dévoila la lame, et la pointa vers la gorge d'un des deux agents.

Jaina : - Allons, allons. Qu'avons-nous là? Une superbe canne de bakélite, avec un pommeau en argent, d'une longueur de 92 centimètres. Accessoire superbe, comble de l'élégance tel que nous n'en voyons que rarement aujourd'hui. Cela aurait posé aucun problème, si malencontreusement, elle ne dissimulait une lame. Hampton, rappellez-moi... C'est considéré comme quoi, une canne épée?

Hampton (hésitant) : - Comme une arme blanche?

Jaina : - Bingo.

Elle rendit la canne épée à Alair en le remerciant. Elle croisa ses poings derrière son dos, l'air très calme.

Jaina : - Et encore, à cela s'ajoute le contenu de la mallette du docteur Wakeman, et l'armement de monsieur Stranger, ici présent. Regardez-moi quand je vous parle, Hampton. Ca vaut pour vous aussi, Monning. Vous vous foutez de ma gueule?

Et pendant un bon quart d'heure, Jaina les incendia froidement, les reprenant sur les principes de sécurité de base, la convention qu'ils avaient signé, l'attention, le devoir en service, et tout un tas de choses qui passèrent presque inaperçues dans le débit de la jeune française, qui ne laisse échapper aucune trace d'accent. Finalement, elle les renvoya. Dans tous les sens du terme.

Elle était à peine cramoisie, et sourit à ses amis.

Jaina : - Voilà qui est fait. Que disions-nous? Pardonnez ma maladresse, mais il fallait vraiment que je les punisse.
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Max Stranger
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MessageSujet: Re: Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4.   Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4. Icon_minitimeLun 17 Mai - 18:27

Jaina ne répondit pas à ce que Max lui avait maladroitement dit. Comme toujours, il était aussi habile au niveau des relations avec les gens qu'un manchot paralytique devant désarmer une mine! Elle ne lui avait pas répondu, mais simplement adressé un sourire gentil, qui le fit se détendre un peu. Au moins, elle ne lui en voulait pas de ne pas avoir apporté de soutien.

Alair- Je suis heureux de voir que vous avez conservé les livres que je
vous avait offert. J'espère que vous avez aimé mon petit mot à
l'intérieur. Je suis heureux que vous ayez gagné votre bataille pour la
garde de Joyce. Je vous aurez bien servi comme étant votre "mari", mais
vu la différence d'âge, je n'aurai pu que vous nuire dans vos démarche.
Quand on va avoir un moment de libre, je vous inviterai, vous, Joyce et
Maximillien à mon domaine au sud de Radley. Le grand air, loin de
Londres, est tout à fait conseiller pour les enfants et les adultes. Le
manoir est très vaste depuis la disparition de mère. Mais au moins j'ai
mon majordome Alfred qui me tient compagnie avec sa charmante femme et
leurs petite fille. Je crois qu'elle a le même âge que Joyce. Comme
cela, elle aurait une amie avec qui jouer.

Jaina : - Ne vous
inquiétez pas, Alair. Je vous remercie de votre bonne intention, comme
je te remercie, Max. Il n'y a rien à regretter, puisque j'ai remporté
la bataille. Ca a été long. Difficile. Onéreux. Mais ça valait le coup.
D'ailleurs, vous ne l'avez jamais vue, j'y pense. La rééducation a été
longue, elle était tellement choquée.

Max : - C'est vraiment gentil de votre part, Alair. Je suis vraiment navré pour votre mère, sincèrement.

Nouveau flash. Jaina dans les vapes, vraiment très amochée, et lui-même dans un état guère plus brillant: des fractures partout, un rythme cardiaque emballé par l'épinéphrine qu'il avait dû s'injecter... Il était en blouse de patient quand la mère du bon docteur était arrivée, visiblement distraite, mais hélas par la maladie... Max avait beaucoup de mal à regarder une personne atteinte dans les yeux, il se sentait toujours atrocement gêné.

Jaina : - Oui, j'ai beaucoup apprécié votre mot, cher docteur.
Permettez-moi de vous présenter mes condoléances pour votre mère.

Max repensa aux mots que son amie avait prononcé un instant auparavant. Comment un enfant aurait-il pu ne pas être détruit mentalement par une épreuve telle que celle de Raccoon? Comment lui-même s'était-il débrouillé pour conserver les rares lambeaux de santé mentale intacte qu'il lui restait? Quelle qu'ait pu être la réponse, il ne se souvenait que trop bien de la petite larme de sang qui avait roulé hors de son oeil, alors qu'il fuyait dans ce petit avion, rudement secoué par l'énorme déflagration du missile atomique. Jaina revint sur la mission qui allait les absorber.

Jaina : - En fait, il s'agit d'une sorte de bande, qui ne semble pas
spécialement organisée. Apparemment, d'après la police, ils auraient
une petite milice armée, ce que je soupçonne en fait d'être seulement
deux ou trois pécores qui portent des armes. En tout cas rien qui ne
nous effraie. Ils auraient une sorte de monopole sur le fret londonien.
Ils servent de douanes, arrêtent les bateaux à des postes incongrus, et
prélèvent ou non des conteneurs. En gros, ça devrait relever de la
police du district, sauf que d'après mes informations, personne n'a
jamais porté plainte pour ce détournement de conteneurs.

Max : - Un racket? A Londres? La Police doit vraiment avoir du boulot par-dessus la tête pour nous demander d'agir! A moins que... Ces conteneurs impliquent-ils un risque biologique ou viral?

Jaina : - Il est certain que nous ne devons pas nous précipiter dans la
première ouverture, tous crocs dehors, parce qu'on a fin, ce qui
pourrait nuire à notre réputation. Max, que préconise-tu comme type de
reconnaissance? Combien de temps, as-tu besoin de quelqu'un, ou d'une
assistance particulière?

Max : - Je pense que le mieux est de mettre avant tout les lignes téléphoniques et Internet des suspects sur écoute, histoire d'avoir un peu plus de renseignements. Pour les surveillances caméras, ce n'est pas un problème, je connais quelqu'un au centre de surveillance vidéo urbain qui peut nous arranger ça avec ses patrons. Pour ce qui est de l'intervention directe, par contre, tout dépend de l'endroit!

Jaina
: - En fonction des informations que tu auras glanées, je composerai
l'équipe. Il est possible que l'effectif soit réduit pour cette
première fois. Ce sera aussi l'occasion de tester un peu tout le monde
et les diverses compositions possibles. Notamment la nouvelle sniper,
Roxane. Je devrais voir la jeune Berkley également.

Roxane et Berkley. Max se nota mentalement les deux noms. Il tâcherait de se renseigner un peu avant de les rencontrer. Pas par volonté de les espionner, mais plutôt par envie de pouvoir cerner leurs personnalités respectives, ce qui lui donnerait une occasion de préparer des sujets de conversations à l'avance. S'il ne prenait pas ce genre de précaution, il y avait de grandes chances qu'il se retrouve devant ses nouveaux équipiers avec l'air bête de celui qui n'a rien à dire, et une réputation en chute libre auprès d'eux...

Alair- Je dois remercier personnellement la direction pour la confiance
qu'il me témoigne. Mais je dois décliner l'offre d'être le responsable
du centre d'expérimentation. Je ne suis pas un chercheur, mais un
médecin et aussi un médecin-légiste. Je pourrais apporter mon aide au
centre. Si je peux me permettre, je connais une charmante personne qui
était avec moi au New Scotland Yard qui serait parfaite pour ce poste.
Bien qu'elle soit un peu "original" dans ses habitutdes et ses
habillements, elle est un génie dans tous ce qui s'appelle la recherche
en virologie et le dévellopement de nouvelles sourches et de vaccins. À
la New Scotland Yard, ces crétins n'utilisent pas son plein potentiel.
Il ne la font travailler que comme spécialiste d'investigation en
technique de laboratoire. Du beau gâchi si vous voulez tout savoir. Si
mon opinions vaut quelque chose, je vous la recommande chaudement. Elle
sera sûrement votre "savant-fou" le plus prometteur. Je voudrais
davantage, si cela serait possible, d'être sur le terrain. Je vous ai
perdu pendant assez de temps et mainteant que je vous ai retrouvé, je
ne vais pas vous lacher d'une semelle. Je me demande encore comment
vous avez pu vous en sortir sans moi dans les parages...

Max sourit devant la profession de foi de son ami. Le flegme britannique cachait décidément un caractère bien trempé, qui n'hésitait pas à avancer!

Jaina : - Parfait, je prendrai son nom et
j'essaierai de la contacter. Alair, le terrain, c'est comme le vélo, ça
ne s'oublie pas, je pense.

Jaina ne pensait pas si bien dire... Max, par exemple, avait connu de très longues périodes d'inactivité, à intervalles réguliers, mais n'avait jamais perdu ses capacités de rôdeur et de tireur. En tant que chuteur opérationnel de l'armée, il ne comptabilisait que peu de sauts, mais n'aurait pas hésiter à quitter un avion à une altitude de quinze mille pieds, s'il le fallait!

Max- Il n'y
a pas d'inquiétudes à avoir, vous savez! Avec des agents comme Jaina et
moi sur le terrain, il n'y aura plus grand-monde pour vous menacer!

Il repéra un sourire de Jaina, avant de réaliser qu'elle aussi avait changé dans sa chair au cours de sa vie. Ils étaient devenus plus que des humains, mais moins que des dieux, et pourtant, ils n'avaient pas grand chose des héros de mythologie!

Alair- Capitaine D'Arcy-Kojève, je me porte volontaire pour votre
mission. Si je peux me permettre, il est presque l'heure du souper. Je
sais que ça ne se fait pas, mais j'aimerai bien inviter mes supérieurs
(il lança un regard en coin à Max) au Ye Olde Cock Tavern‎. Bien sûr
après que vous avez passer un savon aux deux gardes de la sécurité,
capitaine.


Jaina (avec un rire) : Allons, Docteur Wakeman,
repos ! Nous sommes entre nous. Et c'est avec plaisir que je vais
accepter votre invitation...

Max eut un second éclat de rire devant la motivation de leur ami, et accepta avec joie l'invitation. Il n'avait jamais dîné dans ce restaurant, mais en avait entendu le plus grand bien! Un coup à la porte le fit se tourner, l'air soudain froid et officiel.

Jaina : - Excusez-moi.

Les malheureux gardes de la sécurité entrèrent dans le bureau qu'ils devaient tant redouter, avec l'air de condamnés montant à l'échafaud.

Jaina : - Permettez, docteur Wakeman.

Max vit Jaina prendre la canne du docteur, et exhiber la lame qu'elle venait de tirer du manche ouvragé.

Jaina
: - Allons, allons. Qu'avons-nous là? Une superbe canne de bakélite,
avec un pommeau en argent, d'une longueur de 92 centimètres. Accessoire
superbe, comble de l'élégance tel que nous n'en voyons que rarement
aujourd'hui. Cela aurait posé aucun problème, si malencontreusement,
elle ne dissimulait une lame. Hampton, rappellez-moi... C'est considéré
comme quoi, une canne épée?

Hampton (hésitant) : - Comme une arme blanche?

Jaina : - Bingo.

Le calme de la jeune femme était véritablement impressionnant, bien plus que si elle s'était mise à hurler. Max put admirer la technique éprouvée de son amie en observant soigneusement la scène.

Jaina
: - Et encore, à cela s'ajoute le contenu de la mallette du docteur
Wakeman, et l'armement de monsieur Stranger, ici présent. Regardez-moi
quand je vous parle, Hampton. Ca vaut pour vous aussi, Monning. Vous
vous foutez de ma gueule?

Ce n'était pas un savon, mais un passage à la lance d'incendie, littéralement! Max avait rarement vu une telle gêne chez les fautifs, mais s'abstint prudemment de jouer les avocats en défendant les deux gardes. Après tout, il avait pu, sans se présenter, faire entrer six armes à feu, deux couteaux, une épée, un saxophone et divers objets métalliques plus ou moins douteux sans aucun problème dans le bâtiment!

Elle acheva sa tirade en renvoyant les deux agents, sans leur donner la moindre chance de s'expliquer.

Jaina : - Voilà qui est fait. Que disions-nous? Pardonnez ma maladresse, mais il fallait vraiment que je les punisse.

Max : - Fait et bien fait, si je puis me permettre! J'ai eu l'impression qu'ils allaient éclater en larmes quand ils sont entrés!

Le sourire un peu étonné de Max affichait bien qu'il ne s'agissait nullement d'une critique, mais plutôt de l'admiration d'une telle façon de faire. Il paria mentalement que les vieux sobriquets qui collaient à Jaina à Raccoon n'allaient pas tarder à ressusciter!
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Alair Wakeman
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MessageSujet: Re: Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4.   Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4. Icon_minitimeMar 25 Mai - 5:20

H.R.P. Voilà mon post mes amis. Je m'excuse encore de vous avoir fait attendre.

Après avoir imité à la perfection le volontaire motivé qui veut participer à toute les missions. Dans un éclat de rires provenant de la part de ses deux amis, il se rassit le sourire aux lèvres.

Jaina- Allons, Docteur Wakeman, repos! Nous sommes entre nous. Et c'est avec plaisir que je vais accepter votre invitation...

Jaina alla continuer son discour dans on toqua timidement à la porte du capitaine.

Oh, je crois qu'on va voir la capitaine se refaire une réputation comme à Raccoon.

Pensa le docteur en voyant Jaina se lever avec une étrange lueur dans le regard.

Jaina : - Excusez-moi.

S'excusa la capitaine en se dirigeant vers la porte et en l'ouvrant pour faire entrer les deux gardes de sécurité qu'Alair avait croisé un peu plus tôt. Ces derniers le regarda avec l'air de condamnés montant à l'échafaud. Ce qui pouvaient être le cas. Jaina se tourna vers le docteur et lui dit en désignant sa canne épée.

Jaina- Permettez, docteur Wakeman.

Alair- Mais je vous en prie capitaine.

Dit Alair en tendant sa canne à son amie.

Jaina- Allons, allons. Qu'avons-nous là? Une superbe canne de bakélite, avec un pommeau en argent, d'une longueur de 92 centimètres. Accessoire superbe, comble de l'élégance tel que nous n'en voyons que rarement aujourd'hui. Cela aurait posé aucun problème, si malencontreusement, elle ne dissimulait une lame. Hampton, rappellez-moi... C'est considéré comme quoi, une canne épée?

Hampton- Comme une arme blanche?

Jaina- Bingo.

Jaina : - Et encore, à cela s'ajoute le contenu de la mallette du docteur Wakeman, et l'armement de monsieur Stranger, ici présent. Regardez-moi quand je vous parle, Hampton. Ca vaut pour vous aussi, Monning. Vous vous foutez de ma gueule?

Et pendant un quart d'heures, les deux gardes furent littéralement sermonés de toutes les façons possibles. Mais Jaina ne leva pas le ton. Ce qui, pour Alair, pire que les officiers qui criait à tue-tête. Les deux gardes furent congidiés. Au sens propres et au sens figuré.

Jaina- Voilà qui est fait. Que disions-nous? Pardonnez ma maladresse, mais il fallait vraiment que je les punisse.

Alair- Je me revoie au commissariat quand vous passez un savon aux pauvres recrues. Ce qui devaient leurs mettre du plomds dans la cervelle. Je vais vous laisser, vous et Max, pour parler de ceci. (il agita le dossier) Pour ma part je vais, avec votre permission, aller jeter un coup d'oeil à vos inventaires médicales. (Il sorti sa montre à gousset de sa poche.) Je vais réserver pour 18:30 au pub. Je vais dire à John de sortir la vaisselle du dimanche pour mes invités. Et avant que vous demander, oubliez pas que j'ai passé plusieurs années à Londres. Et j'ai déjà fait des points de soutures à ce pauvre homme quand il voulu aller trop vite avec son couteau pour trancher des tomates... Un histoire intéressante que je vais vous raconter un de ses jours. Je viens vous chercher ici dans les eaux de 18:10. Tout est bien pour vous.

Devant l'approbation de ses amis, le docteur se leva et prit son par-dessus. Il plaça son chapeau sur sa tête et se dirigea vers la porte en saluant au passage ses amis. Il mit sa main sur la poignée et arrêta son geste.

Alair- Je vous prie de m'excuser, mais je sais que je vais paraître un peu lunatique, mais pouvez-vous m'indiquez le chemin pour me rendre à votre antenne médical?

Dit le docteur avec un sourire un peu géné devant sa remarque.
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MessageSujet: Re: Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4.   Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4. Icon_minitimeDim 6 Juin - 0:24

HRP : Me revoilà, fiou, j'ai presque terminé l'année.

Jaina détestait ça : passer des savons en public. On n'aurait pas dit, avec sa tendance à passer un savon à n'importe qui et à n'importe quel moment. Mais elle était comme ça : totalement intransigeante. Et ce qu'elle détestait par-dessus tout, c'était perdre le contrôle. Or, c'était exactement ce à quoi elle s'exposait si elle laissait les jeunes recrues faire n'importe quoi. Depuis toujours, elle avait maîtrisé cette froideur qui était devenue légendaire à Raccoon City. Sauf que les gens étaient légèrement fermés d'esprit, et considéraient que la personnalité de la jeune française se réduisait à ses sautes d'humeur. C'était une grossière erreur, mais depuis le temps et les divers sobriquets dont elle avait hérité, la jeune femme estimait que tenter de convaincre une à une les imbéciles qui croyaient cela serait une perte de temps monumentale. Et justement, pour elle, le temps était précieux.

En sentant la réaction de ses amis, la jeune française esquissa un sourire. C'était aussi un de leurs souvenirs communs. D'Arcy et ses légendaires ires. Elle leur sourit, une fois que les deux énergumènes eurent passé la porte.

Jaina : - Je n'ai pas perdu la main, vous voyez. J'ai même commencé très tôt. Des imbéciles qui étaient incapables d'être un tantinet aimables alors qu'ils étaient à l'accueil.

Ceux là aussi s'en étaient pris plein la poire. Même si elle n'était pas la directrice du service, Jaina occupait un poste assez important pour avoir son mot à dire sur pas mal de choses. Et progressivement, même si cela faisait peu de temps qu'elle avait intégré la BSAA, elle avait gagné en influence, et était parvenue à virer des gens qui n'appartenaient pas à sa brigade. Mais tout devait être sous contrôle.

Elle adressa un clin d'oeil à Max.

L'idée du pub enthousiasma la jeune femme. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas accordée une pause sociale. A vrai dire, même si depuis sa prime jeunesse, elle avait été fascinée par le monde de la nuit, de la drogue, et tout ce qui allait avec, les créatures de la nuit, la prostitution et ainsi de suite, mais cela faisait bien longtemps qu'elle ne s'était pas engouffrée sérieusement dans ce monde, comme elle avait eu l'habitude de le faire. C'est alors qu'elle se rendit compte d'un détail : jamais elle n'avait eu d'autres activités nocturnes que les cuites violentes à répétitions. Boire un verre avec des amis le soir? Non, elle ne connaissait pas. Il était temps de jeter ce passé décadent.

Jaina : - 18h10, parfait, si je n'ai pas besoin de remplir de dossiers de renvois, je serais dans mon bureau.

Alair demanda alors si on pouvait lui indiquer son nouveau champ d'action. Jaina ne connaissait pas vraiment cette aile du bâtiment. Elle prit sa veste d'uniforme, la passa sur ses épaules. Elle glissa entre ses lèvres une cigarette, habitude dont elle ne s'était pas défaite, et ouvrit la porte, invitant ses amis à sortir.

Jaina : - Partons explorer un peu.

Avant de refermer la porte du bureau, elle se pencha, alluma l'interphone, et signala à la secrétaire son départ. Elle lui confirma la réception de ses paroles. Jaina rejoignit Max et Alair, hilare.

Jaina : - On a tout de suite l'impression d'avoir de l'importance.

Elle s'engagea dans un couloir, se frayant un chemin à travers les divers agents qui se présentaient dans le bâtiment. Ils empruntèrent des escaliers, et s'enfoncèrent dans le sous-sol.

Jaina : - J'espère que vous ne craignez pas le froid. En parlant de ça, enfin de bureau... Max, tu as vu le tien, ou pas? Je crois qu'il est dans la même aile que le mien.
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Max Stranger
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MessageSujet: Re: Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4.   Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4. Icon_minitimeLun 7 Juin - 22:51

HRP: Allez, courage! Tu y es presque! Bureau du capitaine D'Arcy, porte 4. Icon_cheers

Décidément, Jaina n'avait pas démérité sa réputation! Réputation de bureaucrate tatillonne et ne pardonnant pas la moindre faute... Mais Max savait que cela était faux. Si elle était comme cela, ce n'était à ses yeux qu'une forme de protection personnelle, qu'elle s'auto-appliquait, une forme de... Max n'aurait même pas su dire quoi! Il ignorait de quoi elle cherchait à s protéger, au fond d'elle-même... Avant, il aurait dit Umbrella, maintenant du Consortium, mais en réalité, il pensait que cela était quelque chose de beaucoup plus intime... Il savait ce que c'était que d'avoir peur de sa propre personne... Max la vit sourire, lui arrachant à lui aussi un sourire chaleureux. Depuis de nombreuses années, il pensait que seul, il serait toujours plus fort, mais il réalisa à cet instant que ses amis pourrait lui fournir une force bien plus grande!

Jaina : - Je n'ai pas perdu la main, vous voyez. J'ai même commencé
très tôt. Des imbéciles qui étaient incapables d'être un tantinet
aimables alors qu'ils étaient à l'accueil.

Max : - C'est certain que certaines personnes ne méritent pas leurs places. Je pense surtout à certains incapables qui peuplent les couloirs de Whitehall ou du Foreign Office...

Alair les invita alors à une petite sortie au restaurant, ce que Max et Jaina acceptèrent avec plaisir. Depuis quand Max n'avait-il pas dîné avec un ami? Il ne connaissait que trop bien la réponse: depuis la mémorable nuit passée dans le cimetière de Raccoon... Réunion sociale? Pas vraiment, plutôt une sorte d'excursion dans un royaume de l'horreur et du mensonge, qui leur avait valu à tout les deux de franchir un nouveau cap: celui de la survie commune. La voix de la jeune femme le ramena à la réalité.

Jaina : - 18h10, parfait, si je n'ai pas besoin de remplir de dossiers de renvois, je serais dans mon bureau.

Max : - Il n'y a aucun problème, Alair! Si vous le souhaitez, je pourrai vous y conduire, j'ai besoin de reprendre un peu mes marques, depuis le temps que j'ai quitté Londres!

Alair- Je vous prie de m'excuser, mais je sais que je vais paraître un
peu lunatique, mais pouvez-vous m'indiquez le chemin pour me rendre à
votre antenne médical?

Jaina eut l'air pensive, cherchant visiblement une réponse correcte. Elle saisit sa veste et la posa sur ses épaules.

Jaina : - Partons explorer un peu.

Jaina ne rejoignit pas immédiatement les deux britanniques. Avant cela, elle adressa un message à sa secrétaire, via son interphone, puis sortit, l'air amusé.

Jaina : - On a tout de suite l'impression d'avoir de l'importance.

En quelques minutes, les trois agents traversèrent le grand bâtiment et s'enfoncèrent dans les sous-sols. Max eut un frisson, n'appréciant guère ce genre de descente aux enfers. Dans le cas présent, il s'agissait d'un enfer froid, métallique, aux murs couverts de faïence, autrement dit, d'une morgue.

Jaina : - J'espère
que vous ne craignez pas le froid. En parlant de ça, enfin de bureau...
Max, tu as vu le tien, ou pas? Je crois qu'il est dans la même aile que
le mien.

Max : - Pas encore, non, j'ai laissé la plupart de mes dossiers dans ma chambre. Je pense que je resterai là-bas pour mes recherches personnelles.

Pas plus de détails. Ses "recherches" se résumaient à écumer les journaux, à recenser les évènements étranges, à tâcher d'en tirer des liens, des connexions, qui lui permettrait d'établir un plan global, une sorte de grande vision de la situation mondiale... Tout un mur de sa chambre était couvert de journaux, de cordelettes colorées joignant différentes coupures... Max savait certaines choses, mais avait désespérément besoin de preuves tangibles pour confirmer ses thèses... Confirmer l'existence de certaines... choses... vivant cachées, prisonnières, dans les replis sombres du Globe...
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